Les locataires du quartier 380-Logements ha� Ahmed- Zabana (Sorecor) au chef-lieu ont adress�, par le biais de leur association, une copie de leur p�tition � la maison de la presse d�non�ant leur situation lamentable qui ne cesse de se d�grader de jour en jour afin d�attirer l�attention des autorit�s locales. R�alis�e en 1984, lit-on dans la p�tition, aucun renouvellement des canalisations permettant l��vacuation des eaux us�es n�a �t� effectu�. De plus, les murs de nos appartements sont fissur�s, les marches d�escalier d�fectueuses rendent plus difficile l�acc�s des locataires � leurs appartements notamment les personnes �g�es et les enfants. Le plus grave, disent les locataires, ce sont les caves o� les eaux us�es se sont infiltr�es et o� pullulent les rats, alors que les insectes nous indisposent jour et nuit. D�ailleurs, notre cit�, vu son insalubrit�, a enregistr� le plus de cas de la maladie myst�rieuse qui s�est d�clar�e en ao�t dernier dans la r�gion de Sidi-Bel-Abb�s. La DLEP a entam� il y a quelque temps des travaux de r�fection des trottoirs et d�embellissement du quartier, mais elle a d� les interrompre � cause des eaux us�es. L�association reconna�t que selon le r�glement qui r�git l�occupation des appartements en location, les travaux de r�fection reviennent aux habitants mais, souligne-t-elle, ces derniers sont issus de milieux d�favoris�s et ne peuvent entreprendre de tels travaux. L�OPGI, qui a �t� sollicit�e, selon l�association, n�a jusque-l� donn� aucune suite � notre requ�te malgr� ses promesses. C'est pourquoi, dit-elle, nous interpellons les autorit�s comp�tentes pour une prise en charge des travaux de r�fection afin d�avoir au moins un cadre de vie d�cent et surtout sain. A. M. Ouverture d'une enqu�te sur les travaux de r�am�nagement de la cit� Beddad-Ahmed Lors d�un point de presse anim� dans la soir�e de jeudi dernier au niveau du si�ge de la S�ret� de wilaya, l�on a appris que les services de s�curit� ont d�cid� d�ouvrir une enqu�te au sujet des travaux de r�am�nagement qui ont �t� r�alis�s � la cit� Beddad-Ahmed de l�universit� Djilali-Liab�s (Sidi-Bel-Abb�s) et dont le montant d�clar� �tait de l�ordre de 9 milliards de centimes, montant jug� trop important par rapport aux travaux r�alis�s. Pour rappel, plusieurs cit�s universitaires ont r�guli�rement �t� secou�es par des contestations de la part des organisations estudiantines qui ont d�nonc� � travers de nombreux communiqu�s certaines anomalies et exig� l�ouverture d�une enqu�te.