A l'instar d'autres quartiers et cités de la commune de Mouzaïa, dans la wilaya de Blida, Haï El Fedjr souffre de nombreuses insuffisances en matière de commodités de base. Aussi, le cadre de vie dans ce quartier ne cesse de se détériorer. Situé à la sortie nord de la ville, ce lotissement est composé de 19 habitations construites, pour la plupart, il y a un peu plus de 10 ans, juste à côté de la voie ferrée, à une centaine de mètres du centre-ville. En ce début de saison des pluies, l'inexistence de la voirie se fait cruellement ressentir, puisque toutes les issues permettant la bonne évacuation des eaux sont bloquées.Certaines maisons deviennent inaccessibles à cause des mares d'eau stagnantes qui se forment aux premières averses, comme ce fut le cas récemment. «A plusieurs reprises, nous avons tenté d'attirer l'attention des autorités locales pour la construction d'avaloirs servant à l'évacuation des eaux pluviales, en vain», déplore un habitant.En outre, une bonne partie du quartier n'est pas alimentée en gaz naturel et les habitants se plaignent de cette injustice imputable aux services de Sonelgaz. «Nous n'arrivons pas à comprendre la politique de cette entreprise qui approvisionne quelques foyers et néglige d'autres», souligne un autre habitant. Et de poursuivre : «Pourtant, s'il y a un projet de raccordement au réseau du gaz naturel, celui-ci doit concerner la totalité du quartier.» Les habitants de Haï El Fedjr se plaignent aussi du mur de clôture construit par l'agence commerciale de Sonelgaz, accaparant ainsi une bonne partie de la chaussée. «Le mur déborde largement du site de l'agence et rétrécit considérablement le chemin», déclare un citoyen. Plus grave encore, plusieurs ouvertures ont été aménagées au pied de ce mur servant de voies d'évacuation des eaux boueuses des pluies. «Nos maisons sont parfois inondées», déplore un propriétaire d'une maison faisant face à ce mur de clôture. L'autre problème évoqué par les riverains concerne l'éclairage public qui reste insuffisant. Les habitants de Haï El Fedjr comptent sur une intervention des autorités locales pour mettre fin au désordre qui altère et détériore leur cadre de vie.