La campagne nationale de rattrapage de vaccination pour les enfants �g�s de moins de cinq ans a timidement d�but� dans la localit� de Boghni et ses environs, a-t-on appris aux premiers jours de son lancement au d�but de cette semaine et qui s��talera jusqu�au 30 octobre. Pourtant, le service d��pid�miologie et de m�decine pr�ventive du secteur sanitaire de Boghni dont d�pendent �galement les sous-secteurs des da�ras de Ouadhias et Ma�tkas n�a pas l�sin� sur les moyens humains et mat�riels pour la r�ussite de cette campagne. C�est ainsi que pas moins de 41 agents vaccinateurs ont �t� mobilis�s pour les besoins de l�op�ration qui est men�e � travers 22 points diss�min�s dans les localit�s d�pendantes du secteur alors que le n�cessaire a �t� fait pour la disponibilit� des vaccins en quantit� suffisante. C�est dire que la balle est d�sormais dans le camp des parents qui ne trouveront aucun pr�texte pour justifier une coupable passivit� qui emp�chera leurs enfants de profiter de cette campagne de rattrapage. Ils seront les seuls � endosser la responsabilit� d�un quelconque probl�me de sant� dont souffrirait leur prog�niture, surtout que ces derni�res ann�es on assiste � la r�surgence de certaines �pid�mies dont on croyait le mal d�finitivement endigu�. Ceci, d�autant qu�en plus des supports m�diatiques audiovisuels et �crits nationaux, un important travail d�information a �t� r�alis� dans la r�gion au moyen d�affiches et m�me de banderoles tout aussi explicites les unes que les autres. Profitant de la c�l�bration de la journ�e maghr�bine de la vaccination, le 14 octobre dernier, des portes ouvertes ont �t� �galement tenues dans toutes les PMI du secteur. Cette campagne de rattrapage qui concerne le BCG (tuberculose), la DTC (dipht�rie, t�tanos et coqueluche), la polio, l�h�patite virale B et enfin la rougeole a �t�, avant son lancement, pr�c�d�e d�une op�ration de recensement pour identifier le nombre de la population cibl�e ainsi que les besoins de vaccination sp�cifique � rattraper. C�est ainsi que pr�s de 7 000 cas ont �t� identifi�s au d�part ; avant que le chiffre ne diminue de moiti� apr�s des v�rifications qui ont r�v�l� un ph�nom�ne de �nomadisme� des enfants en mati�re de lieu de vaccination, ce qui brouille les pistes lorsqu�il s�agit de mener un travail de recensement. Par ailleurs, et parall�lement, une campagne de consultation m�dicale de sant� buccodentaire et de vaccination, en milieu scolaire, a d�marr� � l�initiative du service d��pid�miologie et de m�decine pr�ventive qui ne dispose, pour mener � bien sa t�che, que d�un seul v�hicule de liaison.