La F�d�ration alg�rienne des donneurs de sang (FADS) a choisi la ville de Boumerd�s pour c�l�brer la Journ�e nationale du don et des donneurs de sang qui co�ncide avec le 25 octobre. A l�ouverture des festivit�s par les responsables de la FADS, le directeur g�n�ral de l�Agence nationale du sang (ANS) a pris la parole pour brosser un tableau succinct de la collecte et la gestion du sang dans notre pays. Il ressort que c�est la famille du patient ou de l�op�r� qui constitue actuellement la principale source de r�colte de ce produit vital pour faire face souvent � des cas dramatiques, notamment lorsqu�il s�agit de transfuser un accident� ou un malade qui doit �tre op�r� en urgence. La famille rameute g�n�ralement ses amis et ses alli�s pour prendre en charge la demande en sang des �tablissements hospitaliers. Selon les statistiques de l�ANS, effectivement 60% des quantit�s r�colt�es ont �t� r�alis�s aupr�s des familles et moins de 34% dans les centres mobiles. A noter, par ailleurs, que pour une population estim�e � plus de 33 000 000, seuls 334 628 dons ont �t� faits (bilan de 2006), soit un don pour 1 000 habitants. Malheureusement, ces r�sultats mettent � mal la solidarit� citoyenne des Alg�riens. Et pour cause, d�apr�s d�autres chiffres communiqu�s par le ministre de la Sant�, de la Population et de la R�forme hospitali�re, Amar Tou, lors de son intervention, c�est la tendance inverse qui est observ�e dans les pays europ�ens ; c'est-�-dire que les dons b�n�voles sont plus nombreux. �En Europe, 80% des dons proviennent des b�n�voles et seulement 20% sont des dons familiaux. Chez nous, c�est justement le contraire�, constate-t-il. Dans les perspectives des instances charg�es de la collecte du sang, l�ambition est de diminuer de 20% chaque ann�e pour finalement renverser cette tendance et arriver dans au moins trois ans � 60% des dons b�n�voles et 20% de la part des familles. L�autre objectif de l�ANS est de s�parer 100 % des quantit�s de sang r�colt�es (72% actuellement) en vue d�arriver � transmettre aux malades que ce qui est prescrit par la m�decine. Cela �vitera le gaspillage et les destructions du sang p�rim�. Selon le directeur g�n�ral de l�ANS, la r�alisation de 12 centres de transfusions sanguines, de 36 structures secondaires de sang, la cr�ation d�un laboratoire national de r�f�rence et la formation de 33 m�decins dans la fili�re de la transfusion sanguine sont, entre autres, les objectifs de cette institution. Dans leur plan d�action, les responsables de l�ANS se fixent une augmentation annuelle du nombre de donneurs � 10%. Lors de cette c�r�monie des donneurs b�n�voles de sang, dont l�un a fait, selon les organisateurs, 90 dons, ont �t� honor�s par le ministre.