200 travailleurs environ des deux entreprises Ereir (Entreprise des travaux routiers) et Emis de Sa�da, �cibl�es� par une op�ration de privatisation incomprise par l�ensemble du personnel ne savent plus � quel saint se vouer. Samedi dernier au petit matin et sous une pluie torrentielle, les ouvriers de l�Ereir, dont on dit qu�elle int�resse un gros entrepreneur de la r�gion, ont observ� un sit-in pendant plusieurs heures sur leur lieu de travail contre la d�cision � participer avec un taux de 15 % de l�indemnit� au d�part volontaire pr�lev� de l�IRG, une d�cision prise par le SGP ouest, remise au liquidateur pour application mais refus�e par le commissaire aux comptes install� � B�char. Contact� par un groupe de travailleurs qui se sont d�plac�s � B�char, le commissaire leur a signifi� que cette d�cision est ill�gale, tandis que les travailleurs de l�usine de production des eaux min�rales (Emis), reprenant leur travail apr�s une dizaine de jours d�arr�t suite � une panne involontaire ou volontaire, selon les uns et les autres, survenue aux armoires �lectriques entra�nant une perte de 60 millions de centimes, ont �t� surpris par la visite d�un investisseur originaire de S�tif, op�rateur �conomique dans le Groupe des boissons d�Alg�rie (GBA). �Qu�on nous explique dans la plus grande transparence cette op�ration de privatisation qui ne dit pas son nom !�, s�insurgent les travailleurs. M. B. Amine Crime dans le milieu des courtiers Un courtier a tu� son coll�gue en le poignardant avec un couteau. Cette horrible sc�ne s�est d�roul�e la veille du week-end dernier au niveau de la cit� Commandant- Mejdoub, selon des t�moins, qui ont assist� au diff�rend des deux antagonistes qui a vite d�g�n�r�. A l�origine de ce drame qui a mis en �moi toute la ville de Sa�da, du fait que la victime et son meurtrier sont connus dans le milieu des courtiers de l�automobile, est une histoire d�argent. Une dispute qui a tourn� au drame, lorsque l�auteur du crime arm� d�un couteau et devant le refus de C. M. de lui remettre ses 2 000 DA, n�a pas h�sit� � lui porter des coups, le laissant gisant dans une mare de sang. L�auteur a �t� arr�t� quelques heures apr�s et pr�sent� avec quelques t�moins au procureur de la R�publique de Sa�da.