L�avenir de l�Entente de S�tif en Champions League arabe se joue ce lundi au stade du 8-Mai-45 face aux Saoudiens d�El Wehda, un adversaire s�rieux. Le tenant du titre, �branl� par la d�b�cle alg�roise, doit se ressaisir et prendre une option qualificative dans cette rencontre du second acte qu�il joue � domicile. L�objectif minimum de l��quipe est d�atteindre les demi-finales. Les Noir et Blanc doivent se surpasser face � un adversaire d�un calibre moyen. Le repr�sentant alg�rien semble disposer des arguments, surtout avec la prise de conscience apr�s l�humiliante d�faite face au Doyen. C�est l��tat d�esprit de tout le groupe de l�ESS, joueurs, cadres techniques et dirigeants � quelques heures de cet important rendez-vous. Leurs adversaires, les Saoudiens d�El Wehda, sont, quant � eux, arriv�s hier � S�tif � bord d�un avion sp�cialement affr�t� pour la circonstance. Conduite par le pr�sident du club, Djamel Tounsi, la d�l�gation saoudienne comprend vingt-deux joueurs. Seuls manquent � l�appel le S�n�galais Hamadji (bless�) et le Ghan�en Ibrahim Djanka, �cart� pour insuffisances techniques. Les cavaliers de La Mecque ont entam�, d�s hier, leur pr�paration avec une s�ance de d�crassage au niveau du stade du 8-Mai-1945. La seconde s�ance d�entra�nement aura lieu aujourd�hui toujours sur la m�me pelouse � 20h30, l�heure du match. Aux yeux des Saoudiens, l�Entente de S�tif est pr�sent�e comme une �quipe redoutable, difficile � man�uvrer surtout � domicile. Toutefois, El Wehda compte sur la mauvaise passe que traversent les S�tifiens pour leur jouer un vilain coup sur leurs propres installations. En effet, ayant longtemps visionn� la cassette du match de la Supercoupe disput�e jeudi dernier entre l�ESS et le MCA, le staff technique d�El Wehda est convaincu de r�aliser un r�sultat positif � S�tif, surtout apr�s avoir d�couvert les points faibles des S�tifiens lors de cette rencontre. L�entra�neur d�El Wehda, le Hollandais Verslain, reste optimiste quant � l�issue de cette difficile confrontation. �On a les possibilit�s de gagner ce match et de briser une fois pour toutes le mythe du stade de feu qui a vu l��limination de plusieurs clubs saoudiens. �a sera, certes, une rude �preuve face � une �quipe redoutable et un public impressionnant, mais nous n�accepterons rien d�autre que la victoire�, a-t-il affirm�. De son c�t�, Mohamed Al Ha�dj, membre du club, a d�clar� que son �quipe n�est pas venue faire de la figuration, mais pour r�aliser un excellent r�sultat surtout que le moral de l��quipe est � son z�nith apr�s la victoire en championnat, contrairement aux S�tifiens qui sont an�antis par le revers en Supercoupe d�Alg�rie. Notons que la d�l�gation saoudienne a pris ses quartiers au niveau de l�h�tel El Hidhab. Imed Sellami SAMIR HADJAOUI (GARDIEN DE BUT DE L'ESS) �On veut garder le titre de champion arabe� Samir Hadjaoui, le gardien international de l�ESS aura v�cu une semaine mouvement�e et difficile apr�s une bagarre qui l�a oppos� � son co�quipier ivoirien, Adico, qui a entra�n� sa mise � l��cart du match de Supercoupe. Lorsque nous l�avons rencontr�, il portait un pansement sur l�oreille droite et il est incertain pour le match de Coupe arabe pr�vu ce lundi. Le Soir d�Alg�rie : Que s�est-il pass� exactement avec Adico ? Samir Hadjaoui : Un incident qui arrive dans n�importe quelle collectivit�. On parle d�une violente bagarre et vous allez compara�tre devant le conseil de discipline ? Ce n�est pas � moi de passer devant le conseil de discipline parce que je suis l�agress� et c�est Adico qui est l�agresseur. D�ailleurs, il y a d�autres joueurs qui ont assist� � la sc�ne et qui ont t�moign� en ma faveur. Vous n�avez pas la r�putation d��tre un bagarreur, comment en �tes-vous arriv� l� ? Nous �tions en voiture pour nous rendre � l�entra�nement et Adico �tait au volant. On devait prendre en chemin Lamouchia et comme nous �tions en retard, j�ai propos� de lui montrer un raccourci. Il m�a r�pondu que c��tait lui qui conduisait et que si je n��tais pas content, je n�avais qu�� descendre du v�hicule. Je lui ai fait remarquer que la voiture appartenait au club et sur ce, il a commenc� � me pointer du doigt, ce que je n�ai pas appr�ci�. Arriv� au stade, le ton est mont� entre nous et s�en est suivie une bagarre. Les autres co�quipiers nous ont s�par�s et je pensais que l�incident �tait clos. Mais ensuite il y a eu du rififi dans les vestiaires ? J��tais tranquillement assis sur le banc du vestiaire quand j�ai entendu Adico crier. J�ai eu juste le temps de me retourner sur ma droite pour encaisser un coup de poing violent. Comme je ne m�y attendais pas du tout, j�ai �t� �tourdi. Il �tait dix heures du matin et ce n�est que vers seize heures que je suis sorti de l�h�pital. Quelle a �t� la r�action de vos co�quipiers ? Ils ont �t� tr�s choqu�s par ce geste brutal et inadmissible � mon �gard. D�ailleurs, par preuve de solidarit�, les dirigeants et les joueurs ont insist� pour que je fasse le d�placement � Alger en vue de la rencontre de Supercoupe face au MCA. Y avait-il un contentieux entre vous et Adico ? Non, il n�y avait rien entre nous. Au contraire, je suis l�un des rares joueurs � avoir toujours �uvr� pour que les joueurs africains soient r�ellement int�gr�s. J�avais pour habitude de plaisanter avec Adico et je ne comprends vraiment pas sa r�action. Je suis sous le choc. Revenons � un domaine sportif avec ce match de Coupe arabe qui vous attend. Votre objectif est de conserver le troph�e ? L�objectif est d��tre meilleur que la saison derni�re. Par cons�quent, on doit tout faire pour refaire le coup et cela passe par une nouvelle qualification pour garder notre couronne. Pensez-vous que l�Entente est plus forte cette saison ? Nous avons acquis plus d�exp�rience et le retour du manager Walid Sa�di a �t� b�n�fique. Par ailleurs, je crois que nous avions besoin d�un entra�neur de la trempe de Noureddine Sa�di qui est un bon p�dagogue. Quelle est la diff�rence entre Sa�di et Sa�dane ? Je crois qu�ils ont surtout des points communs. Sa�dane �tait comme un p�re pour nous. On le respectait beaucoup et il savait nous parler et nous convaincre pour donner le meilleur de nous-m�mes. Sa�di est �galement quelqu�un qui sait faire passer le message. Je crois qu�ils sont issus de la m�me �cole. Un mot sur le championnat avec l�USMA et la JSK qui d�montrent qu�elles ont bien l�intention de vous emp�cher d��tre � nouveau sacr� ? Mais c�est bien pour notre football et pour nous. Quand il y a une forte concurrence, cela ne peut �tre que b�n�fique pour le niveau de notre championnat et cela nous permet d��tre toujours concentr�s. L�Entente est �galement engag�e en Champions League africaine. Vous y pensez ? Bien s�r, parce qu�elle demeure la plus prestigieuse des comp�titions. Le niveau est tr�s haut et il faudra s�attendre � des confrontations tr�s difficiles. Pensez-vous que l�ESS pourra mieux faire que la JSK lors de ces deux derni�res saisons ? L�important pour nous c�est d�atteindre les poules. Mais il ne faut pas oublier qu�on aura affaire aux meilleurs clubs africains. Ceci dit, je crois que nous avons un effectif capable de relever le d�fi. Savez-vous qu�un jour, Noureddine Sa�di avait d�clar� qu�aucun club alg�rien n�est en mesure de remporter la Champions League africaine ? C�est vrai que notre football est toujours en crise et que nos conditions de travail en tant que joueurs sont loin d��tre id�ales. On en est encore � �voluer sur du tartan. On a eu l�occasion d�affronter les �quipes du Golfe et on est rest�s bouche b�e devant la qualit� de leurs installations. Ce sont des r�gions d�sertiques et pourtant dans ces pays on trouve des pelouses en gazon naturel qui n�ont rien � envier � celles de l�Europe. Chez nous, dans toute l�Alg�rie on n�arrive pas avoir au moins cinq stades avec des pelouses naturelles en bon �tat. C�est navrant et lamentable. Alors, il ne faut pas s��tonner que l��quipe nationale ne parvient plus � se qualifier � une phase finale de Coupe d�Afrique des nations. Justement vous faisiez partie de cette EN de Cavalli �limin�e ? Apr�s le match contre la Gambie, Cavalli n�a pas jug� bon de me convoquer pour le match de gala face au Br�sil. Je n�ai jamais compris pourquoi et j��tais tr�s d��u de ne pas affronter les stars br�siliennes. Sa�dane vous conna�t bien et il est le nouveau s�lectionneur. Vous a-t-il appel� ? Non, mais c�est moi qui l�ai appel� au t�l�phone pour le f�liciter pour sa nouvelle fonction. C�est un homme que je respecte beaucoup et il �tait tout � fait naturel que je le fasse. Vous vous attendez � ce qu�il vous rappelle en s�lection ? Oui, mais je souhaite �galement que d�autres jeunes gardiens viennent assurer la rel�ve. Y a-t-il des jeunes gardiens qui vous paraissent aptes ? Oui, bien s�r. Il y a Chaouchi, Ouamane, Zemmamouche, ainsi que Ousserir, qui revient tr�s fort actuellement au CRB. Dire qu�au CRB, vous n��tiez qu�un rempla�ant et en une ann�e vous raflez deux titres avec l�ESS ? En football, tout va tr�s vite. Je crois que les dirigeants belouizdadis avaient commis une grande erreur. J�ai eu la chance que Serrar le pr�sident de l�Entente me fasse confiance. Vous en voulez � Ali Farah, le pr�sident belouizdadi de l��poque ? Non, je ne suis pas rancunier et je ne lui en veux pas du tout d�autant plus que ce n��tait pas lui qui �tait � l�origine de mes probl�mes au CRB. Propos recueillis par H. B. TRANSFERT Hatem Trabelsi opte pour Al Hilal Saoudi Le d�fenseur international tunisien Hatem Trabelsi a sign� un contrat d'un an avec le club de football saoudien d'Al Hilal (1re div.), a indiqu� hier l'agence tunisienne TAP. Le lat�ral droit de 30 ans pourrait endosser le maillot d'Al Hilal, d�s mardi � l'occasion de la rencontre face � Al Nasr. Trabelsi devrait s'envoler aujourd�hui pour Ryad. Longtemps bless� la saison derni�re, Trabelsi a �t� lib�r� en juillet par Manchester City (1re div. anglaise) o� il �tait arriv� � l'�t� 2006. Le Tunisien venait juste de prendre part au Mondial d'en Allemagne, o� il a attir� l'attention des recruteurs. Ancien joueur du CS Sfaxien (1re div. tunisienne), Trabelsi s'est fait un nom en Europe � l'Ajax Amsterdam (1re div. n�erlandaise) o� il a �volu� cinq saisons. International depuis mai 1998, il particip� aux trois derni�res Coupes du monde et remport� la Coupe d'Afrique des nations en 2004.