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LA KAFALA AU CENTRE D'UN D�BAT ENTRE FAMILLES ET PROFESSIONNELS DE LA QUESTION
Un combat pour porter l�enfant sur le livret de famille
Publié dans Le Soir d'Algérie le 26 - 11 - 2007

La col�re parfois dissimule toute l��motion qui se d�gage � l��coute des paroles sorties du c�ur, des cris de d�tresse emprunts d�affection et d�amour. Les t�moignages des parents sur leurs enfants adopt�s sont tellement poignants que l�on se demande pourquoi les l�gislateurs alg�riens font-ils des lois qui desservent ceux qui les utilisent.
Rosa Mansouri - Alger (Le Soir) - C�est en cette question m�me o� r�sident toutes les entraves et obstacles rencontr�s par les familles qui ont adopt� des enfants, dans le cadre de la kafala. Lors d�un s�minaire organis� hier � Alger par l�Association alg�rienne pour enfance et familles d�accueil b�n�voles (AAEFAB), en collaboration avec l�Unicef et le Cidef, nombreux �taient les parents, que le destin a naturellement inscrits parmi les militants des droits pour les enfants adopt�s, � faire valoir ces droits. �J�appr�hende la rentr�e scolaire�, �comment inscrire mon enfant sur mon livret de famille ?�, �dois-je dire la v�rit� � mon fils ?�, �mon enfant n�est pas un x�, ce sont l� quelques pr�occupations exprim�es par les familles sur un registre de dol�ances de l�AAEFAB, lues hier par une parente. Inscrire son enfant sur son livret de famille est en effet la pr�occupation majeure des parents adoptifs. �Nous esp�rons au moins un carnet de famille o� la mention �kafil� est admise, afin que nos enfants y soient inscrits. La mention existe bien pour quatre �pouses, pourquoi ne pas faire de m�me pour les enfants adopt�s ?�, a d�plor� Mme Guissoum, charg�e de l�accueil des familles des enfants kafils. M�re adoptive, l�intervenante a manifest� toute sa peine � accepter et g�rer les r�actions de l�administration lorsqu�il s�agit de retirer l�extrait de naissance de l�enfant makful. �Nos enfants ont un guichet sp�cial au service de l��tat civil et celui-ci est d�sign� du doigt avec m�pris et humiliation�, raconte-t-elle. Les enfants n�s sous x ne peuvent-ils pas ainsi avoir une identit� et une filiation comme tous les autres ? Mme Hamza, qui a repr�sent� le minist�re de la Solidarit� nationale � ce s�minaire, a toutefois affirm� que ce d�partement a formul� plusieurs propositions d�amendements des textes r�glementaires r�gissant cette frange de la soci�t�, afin de leur permettre une meilleure int�gration sociale, notamment l�introduction de la mention makful dans le livret de famille, mais ces propositions n�ont pas �t� prises en compte. Autrement dit, le minist�re de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales ainsi que celui de la Justice refusent d�adopter cette proposition, acquise pourtant avant 1994. C�est � cette date que le minist�re de l�Int�rieur a effectivement mis fin � ce droit par une circulaire minist�rielle. A ce jour, aucune nouvelle disposition n�est venue soulager la souffrance des familles et le traumatisme des enfants. La peine de se sentir abandonn� ne suffit-elle pas, pour que ces enfants soient condamn�s � vivre dans l�isolement identitaire, surtout quand on sait que les enfants kafil n�ont pas, non plus, droit � l�h�ritage familial ? Certains parents sont oblig�s de vendre leurs biens � leurs enfants afin que ceux-l� ne soient pas priv�s, par la suite, de ces biens. Car, la donation pour les makfouline est �galement interdite par la l�gislation alg�rienne. Pis encore, cette derni�re, selon Me Nadia A�t Za�, permet aux parents kafils de renoncer � l�enfant, si son �ducation s�av�re difficile, notamment pour ce qui est des enfants handicap�s. Il s�agit l� d�une aberration d�nonc�e par les familles qui militent pour les droits des enfants priv�s de famille. �L�enfant n�est pas une marchandise. La justice doit mettre des barri�res pour emp�cher ce genre de d�passements�, d�fend A�t Za�. Par ailleurs, les entraves administratives relatives aux enfants makfouline sont signal�es chez les parents de nationalit� alg�rienne et r�sidant en France. Pr�f�rant s�adresser � leur pays d�origine pour adopter un enfant, les Alg�riens r�sidant � l��tranger, en France particuli�rement, vivent un v�ritable cauchemar. Les autorit�s consulaires fran�aises font vivre aux kafils des p�riodes d�attente de visas, d�passant parfois les limites de la patience. Les familles invitent ainsi celles-ci � traiter les dossiers d�adoption avec une meilleure souplesse, sachant que la l�gislation alg�rienne d�l�gue toute la responsabilit� de la protection de l�enfant � son kafil. Une sortie du territoire d�un makful ne n�cessite pas, de ce fait, une autorisation de la justice ou de la direction de l�action sociale.

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