Comme attendu, la premi�re r�union de la nouvelle assembl�e communale des Ouacifs, tenue lundi dernier, a �t� un �chec vu qu�aucun des points inscrits � l�ordre du jour n�a �t� adopt�. Il faut dire que le conflit n� au lendemain de l��lection locale du 29 novembre dernier au sujet de la composition de l�ex�cutif municipal et des diverses commissions de travail, entre la majorit� relative de quatre si�ges d�volue au FFS et l�opposition b�n�ficiant des cinq autres si�ges et compos�e du RND (2 si�ges), ind�pendants (2 si�ges) et RCD (1 si�ge) a d�teint sur cette premi�re r�union. Alors que la structure locale du parti d�A�t-Ahmed crie � qui veut bien l�entendre que l�ex�cutif lui appartient et qu�il n�est pr�t � c�der qu�une commission, on parie de celle de l�urbanisme et de l�am�nagement, les �lus de l�opposition, forts de la majorit� absolue de l�assembl�e, ne l�entendent point de cette oreille. Ils ne veulent surtout pas servir de faire-valoir et ils l�ont exprim� on ne peut plus clairement, lundi dernier, en votant contre le premier point � l�ordre du jour et non le seul point comme rapport� par nos soins dans une pr�c�dente �dition, � savoir le budget primitif de la nouvelle ann�e en cours, non sans avoir au pr�alable fait remarquer au maire qu�il aurait �t� mieux indiqu� de discuter, en tout premier lieu, de l�installation de l'ex�cutif et des commissions de l�assembl�e, point class� paradoxalement en dernier. Et le d�sarroi de la majorit� relative suite � ce premier affront, surtout que ce point a fait l�objet d�un d�bat et d�un �change de points de vue, a �t� tel qu�il a �t� fait l�impasse sur les trois points suivants, � savoir la mise � prix de l�abattoir communal, la r�gularisation d�une boulangerie c�d�e � un particulier et d�une d�pense inh�rente � une r�ception organis�e � l�honneur d��l�ves �m�rites, pour passer directement � l�ultime mais tant attendu point, � savoir celui de l�installation de l�ex�cutif et des commissions. Et l�unique variante pr�sent�e par le maire, � savoir le second et le troisi�me de la liste du parti comme respectivement premier et second adjoint a subi le m�me sort que la premi�re d�lib�ration, soit le niet de l�opposition. A ce sujet, il est � relever les propos tenus par l��lu du RCD qui a proclam� la disponibilit� de son parti � toute discussion. �Nous ne sommes pas un �l�ment bloquant mais nous ne signons pas de ch�que � blanc non plus�, d�clarait-il. Suite � quoi, la s�ance fut lev�e sans qu�un autre rendez-vous soit fix�. A relever que seul huit �lus sur les neuf que compte l�assembl�e �taient pr�sents ; le second de la liste ind�pendante a d�l�gu� par procuration son coll�gue, ancien maire et pr�sident DEC. Une procuration qui a soulev�, par ailleurs, les r�serves du maire pour avoir �t� d�livr�e par un agent de la mairie, au verso de la convocation � ladite r�union. Ainsi, le feuilleton de l�APC de Ouacifs continue son petit bonhomme de chemin avec, d�sormais, le spectre du blocage qui plane. Un blocage dont le seul et unique perdant est la population que chacune des parties en conflit tentera � coup s�r de prendre � t�moin quant � la responsabilit� de l�autre.