Le feuilleton de l�Assembl�e populaire communale de Dra�-El- Mizan tirerait � sa fin, il ne resterait que quelques d�tails � r�gler. Si l�on a choisi de r�diger au conditionnel, c�est que les �pisodes de ce feuilleton n�ont jusque-l� apport� que des sp�culations et des zones d�ombre. Une guerre de communiqu�s et de r�unions publiques entre les deux parties en conflit, le FFS, avec sa majorit� relative de 5 si�ges, et l�alliance des trois partis, FLN, RCD et PT, avec 6 si�ges partag�s �quitablement lors des �lections municipales du 29 novembre dernier, o� chacune accusait l�autre d��tre derri�re la situation de blocage, ont carr�ment plong� la population dans le doute quant � la foi plac�e en ceux qu�ils croyaient �tre les meilleurs en les propulsant sur la sc�ne politique locale. L�alliance des 6 qui, faut-il le rappeler, avait exig� les 3 vice-pr�sidences en plus de deux commissions en expliquant � la population que cela est dans le seul souci d�une gestion coll�giale des affaires de la commune. Les �lus et les militants du FFS avaient rejet� dans le fond et dans la forme cette revendication tout en d�non�ant ces pr�tentions qu�ils jugeaient iniques et inacceptables. Apr�s des pourparlers marathoniens entre les 11 �lus, en passant par la commission des sages et de personnalit�s de la commune, qui, rappelons-le, n�avaient pas pu d�partager les deux parties en conflit, un silence (sorte de gel d�activit�s) s�est install� chez les concern�s. Ensuite, les n�gociations avaient de nouveau �t� enclench�es gr�ce au concours de la population qui harcelait quotidiennement ses �lus afin de revenir � de meilleurs sentiments en mettant au-dessus de tous les int�r�ts de la commune dans le but de trouver un consensus qui arrangerait tout le monde. L�alliance des 3 partis a revu � la baisse sa revendication pour la ramener � deux vice-pr�sidences tout en demandant la premi�re et la troisi�me. De son c�t�, le FFS a fait de m�me en acceptant tant bien que mal cette nouvelle donne. Cette semaine, � la joie des citoyens de la commune, ce compromis a redonn� un brin d�espoir � tout un chacun. �Maintenant, nous pouvons qualifier nos �lus de responsables. C�est un honneur pour eux qu�un consensus soit trouv� m�me en accusant un long retard de plus de trois mois. L�essentiel est de l�avoir fait avant que cela ne soit trop tard�, nous dit un jeune, jaloux de sa commune et de l�ESDEM, l��quipe locale de football. Cependant, un petit d�tail pourrait surgir et remettre en cause tous les sacrifices et abn�gations des uns et des autres. En effet, il y aurait un l�ger malentendu entre les 6 �lus de l�alliance sur le choix de leurs deux repr�sentants au niveau de l�Assembl�e populaire communale. Pour en savoir plus sur les textes et autres articles officiels du code communal, sur les pr�rogatives du P/APC, dans le choix des �l�ments qui composeront l�Assembl�e municipale, nous avons contact� le P/APC, Didouche Hamou. Ce dernier nous a inform� que toutes les pr�rogatives dans le choix des �lus avec lesquels il va travailler lui reviennent. A cet effet, il nous donne rendez-vous pour dimanche prochain � 14 h dans la salle de d�lib�rations de l�APC o� il y aura une r�union publique pour la pr�sentation et le vote de l�ex�cutif communal. En principe, et d�apr�s les informations recueillies ces trois derniers jours, deux partis de l�alliance si�geront dans la nouvelle assembl�e. �C�est une tr�s bonne chose pour notre commune d�avoir un ex�cutif multicolore dans la gestion de notre commune�, reconna�t ce cadre moyen. Un quinquag�naire encha�ne en disant : �La balle est maintenant dans le camp des �lus qui, par un acte de bravoure et de responsabilit�, installeront l�ex�cutif communal pour les cinq ans � venir, et c�est notre derni�re chance.� Le mot �derni�re chance� est lourd de cons�quences. Les d�lib�rations commencent d�j� � se faire au niveau de la da�ra � cause de la vacance de l�ex�cutif. Nous avions bien mentionn� dans ces m�mes pages qu�en l�absence d�un ex�cutif municipal, c�est le P/APC qui g�rera les affaires courantes et que les d�lib�rations se feront au si�ge de la da�ra. Nous y reviendrons.