Le pr�sident de la Conf�d�ration alg�rienne du patronat (CAP), Boualem M�rakach, a exprim� hier son souhait que la prochaine rencontre tripartite (gouvernement, Centrale syndicale et patronat) �se tienne le plus t�t possible�. Ch�rif Bennaceur- Alger (Le Soir) - Hier � l�h�tel El- Aurassi, le bureau ex�cutif national de la Conf�d�ration alg�rienne du patronat (CAP), regroupant les bureaux de wilaya et les f�d�rations nationales des quinze domaines d�activit� s�est r�uni. Une occasion pour les cadres de la CAP de d�battre du bilan d�activit� 2007, ann�e durant laquelle elle a �labor� 18 documents, et d�adopter le programme d�action 2008. En marge de cette r�union, le pr�sident de la CAP, Boualem M�rakech, a anim� un point de presse lors duquel il a souhait� que la prochaine rencontre tripartite (gouvernement, Centrale syndicale et patronat) �se tienne le plus t�t possible�. Ace propos, il a indiqu� que les contacts se poursuivent entre les partenaires sociaux et notamment les organisations patronales. Cela m�me si rien n�est d�cid� � propos de la date, selon Boualem M�rakech, voulant se d�partir de toutes sp�culations. Et de pr�ciser que la CAP est pr�te � soumettre des propositions mais qu�il reviendra aux pouvoirs publics, en concertation avec leurs partenaires, de fixer l�ordre du jour de cette rencontre. Cela �tant, la r�union organique de la CAP a soulev� les contraintes qui freinent l�expansion de l�entreprise. En ce sens, Boualem M�rakech a estim� que l�environnement de l�entreprise doit �tre assaini pour permettre une mise � niveau effective de la sph�re productive priv�e. Ce qui n�cessite, selon lui, davantage de concertation et de dialogue entre les partenaires �conomiques. Comme il a estim� que la loi de finances 2008, d�j� entr�e en vigueur, ne r�pond pas totalement aux attentes de son organisation patronale. Celle-ci avait �labor�, voil� 5 mois, un document de 32 pages � ce propos et qu�elle avait pr�sent� au gouvernement. �Nous sommes loin du compte�, dira Boualem M�rakech, qui a appel� � �largir davantage et r�ellement l�assiette fiscale, et par cons�quent, les r�serves du Tr�sor public. En encourageant, notamment par le biais d�une fiscalit� et parafiscalit� r�ellement efficientes, le d�veloppement de l�entreprise, et fondamentalement du secteur priv� qui cr�e le plus d�emplois, et ainsi consolider une �conomie nationale durable.