Des directives ont �t� donn�es aux imams laur�ats du concours d�acc�s � la profession. Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs a expliqu� aux pr�cheurs que leur devoir implique le respect de quelques r�gles. Ghoulamallah Bouabdellah a notamment point� la question des tendances et des orientations. �Le citoyen croit en ce que l�imam lui dit, ce dernier doit �tre � la hauteur de cette responsabilit�.� L�orateur a expliqu� que durant 20 ann�es la mission de l�imam a �t� n�glig�e. Cette situation a fait qu�il n�a pas �t� possible de faire face au terrorisme. �Les v�ritables imams ont �t� �vinc�s au profit d�analphab�tes qui ne comprennent rien aux valeurs de la religion. Pas moins de 90 imams ont �t� assassin�s � l�int�rieur des mosqu�es.� De nos jours, la mosqu�e est devenue une institution sociale � part enti�re. Elle joue un r�le important dans la vie de tous les jours. Ainsi, il a �t� soulign� que le message d�livr� par l�imam d�une mosqu�e d�un petit village doit �tre le m�me que celui r�pandu par la mosqu�e d�une m�tropole. �Un citoyen du sud du pays qui se rend dans le nord doit retrouver un pr�che v�hiculant les m�mes principes. La fraternit�, l�union, la r�conciliation, les valeurs morales, la pi�t� et le patriotisme sont autant de valeurs que l�imam doit mettre en exergue. Les notions de nationalisme et de patriotisme sont indissociables des pr�ceptes de la religion�, a soutenu le ministre. Ce dernier a affirm� que l�Alg�rie et l�islam constituent les deux facettes d�une seule et m�me pi�ce de monnaie. A ce propos, le ministre des Affaires religieuses a soutenu qu�un la�c qui s�inscrit en faux avec ces deux constantes (patriotisme et islam) ne peut pas �tre b�n�fique pour l�Alg�rie. Revenant sur la derni�re op�ration du hadj, Ghoulamallah a soulign� que celle-ci a �t� r�ussie � hauteur de 90 %. Quelques soucis ont �maill� la Ba�tha(la mission) mais cela reste normal dans l�organisation d�un �v�nement d�une telle importance. La partie transports a �t� all�g�e de m�me que l�assistance m�dicale a �t� optimis�e. �Cette ann�e nous avons d�nombr� 28 hadjis d�c�d�s alors qu�au cours des pr�c�dentes �ditions, on a d�compt� une moyenne de 60 cas.�