L�affichage de la liste des 347 b�n�ficiaires de logements sociaux rendue publique le 28 janvier 2008, a fait des m�contents qui ont port� leur contestation aupr�s du chef de da�ra. Selon les demandeurs de logements sociaux, il semblerait que certaines personnes figurant sur la liste et ayant d�j� b�n�fici� de logements dans le cadre du social ont pu se r�inscrire frauduleusement �chappant � la vigilance des trois commissions de contr�le et d�inspection diligent�es par la da�ra de Bordj-Bou-Arr�ridj. A l��coute de l�opinion de ces concitoyens concern�s par la question du logement social, notamment ceux et celles qui ont �t� omis, l�administration wilayale a promis de r�examiner les dossiers des postulants sujets � caution tout en pr�servant l��thique des r�clamations. Cependant, m�me si la responsabilit� des autorit�s locales ne saurait se d�sengager, les �lus locaux auraient d� apaiser les esprits. En effet, la question du logement social est aujourd�hui doublement urgente. Au niveau humain, car l�ex�cution d�un habitat social pour les personnes vivant avec un salaire de 10 000 DA, une retraite de 7 000 DA, ou des ch�meurs ayant des familles � charge, est cause de souffrances et de drames. Au niveau politique aussi car les citoyens ne peuvent comprendre qu�un droit affirm� par l�Etat ne soit effectif qu�� 70 %. L�absence des �lus locaux face � ce genre de situation est un scandale qui porte atteinte � la cr�dibilit� de nos institutions. Le droit au logement social pour les d�munis ne peut rester un simple objectif toujours vis� mais jamais atteint, il est temps de le placer au c�ur de l�action publique. Layachi Salah-Eddine Le directeur de l'emploi de la wilaya de Bordj-Bou-Arr�ridj nous �crit Dans son �dition du 27 janvier 2008, Sa�d�ne Ammara du Soir d�Alg�rie cite, selon la communication des responsables du secteur de l�emploi, des faits �quivoques, pr�tant � confusion et qui m�ritent d��tre corrig�s. Il me semble opportun de signaler les correctifs � apporter aux all�gations erron�es, au respect du lecteur, lui restituant l�information juste et utile. Le �fameux projet Blanche Alg�rie� n�a jamais connu deux ans de retard, et ceci est d�montr� sur le terrain. Pensez-vous que les b�n�ficiaires de ces projets se seraient tus ? De plus, ce dispositif d�insertion social conna�t un succ�s et est appr�ci� tant par les autorit�s locales que par les b�n�ficiaires eux-m�mes. Il est m�me pr�cis� 1 034 b�n�ficiaires dans les travaux �d�utilit� publique� et dont 420 �affili�s au fameux projet Blanche Alg�rie�. Comment peut-il conna�tre des freins bureaucratiques s�il profite � lui seul � 41% des b�n�ficiaires ? Il y a l�, n�cessit� d�apporter les pr�cisions qui s�imposent dans le seul but de renseigner correctement le lecteur.