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On ne joue pas avec les kamikazes
Publié dans Le Soir d'Algérie le 03 - 02 - 2008

Depuis que le GSPC s�est ralli� � Al-Qa�da, le terrorisme en Alg�rie conna�t une nette recrudescence mais surtout a d�sormais recours aux techniques subversives les plus dangereuses et les plus imparables qui soient : de la technologie de pointe alli�e � l�attentat kamikaze.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Dot�s d�une consid�rable manne financi�re, les islamistes ont investi tr�s t�t dans les nouvelles technologies, dans l�informatique particuli�rement. Une arm�e d�ing�nieurs de tr�s haut niveau infeste ainsi le r�seau Internet mondial avec une habilet� et une efficacit� reconnues. En effet, Al-Qa�da recrute, endoctrine, prodigue une instruction militaire compl�te via le Net qu�elle utilise par ailleurs comme un extraordinaire vecteur de propagande. Le maniement des armes et de la technologie de la terreur est devenu pour ces terroristes un simple jeu d�enfant. C�est dire que le terrorisme islamiste, qui a connu une certaine d�crue vers la fin des ann�es 1990, a su s�adapter � son nouveau monde pour se relancer d�une mani�re spectaculaire et inattendue un certain 11 septembre 2001. Une nouvelle forme de terreur fera ce jour-l� son apparition : les attentats kamikazes ! Une sorte de don de soi pour la �bonne cause� que le monde avait d�couvert pour la premi�re fois lors de la Seconde Guerre mondiale avec les fameux pilotes japonais qui inventaient l�attentat kamikaze dans une ultime tentative de d�sespoir d�arr�ter la progression de la superpuissance am�ricaine dont les navires de guerre encerclaient d�finitivement l��le nipponne. Pour ce faire, l�arm�e japonaise avait recours � un redoutable travail d�endoctrinement � base, disons-le tout cr�ment, de religion. Oui, c�est la religion et la conviction de transformer son tr�pas en visa pour le Paradis qui poussent le kamikaze, hier japonais, aujourd�hui islamiste, � franchir le pas du sacrifice supr�me. L�attentat kamikaze est, pour ainsi dire, l�aboutissement d�un travail colossal de l��norme machine de guerre islamiste. Une machine de guerre qui a donc ses moyens, ses troupes, ses id�ologues mais surtout un projet politique immuable et �ternel : l�instauration de l�Etat th�ocratique � chaque endroit de la plan�te o� cela est possible. L�Alg�rie entre autres. L�Alg�rie o� beaucoup d�ingr�dients s�y pr�tent d�ailleurs. Un pays en guerre ouverte contre le projet islamiste depuis 1991 et que les troupes du FIS (MIA, GIA, GSPC, etc.) ont terroris� sous de multiples formes : attentats individuels, assassinats quotidiens, massacres collectifs, attentats � la bombe, etc. Un pays enfin qui tente depuis le fameux attentat contre la caserne militaire de Guemar en 1991 de combattre le terrorisme alors m�me qu�un certain discours politique parasitait cette lutte et travestissait la noblesse m�me de ce combat. Qu�est-ce, en effet, le �qui-tue-qui ?� sinon une caution et un soutien franc au terrorisme ? Ces deux derni�res ann�es, et pendant qu�Al-Qa�da �modernisait � nos terroristes, c�est le �qui-tue-qui ?� qui s�adapte et adapte son discours. Avec cette fois, des porte-voix au plus haut niveau de l�Etat. C�est devenu quasrituel qu�au lendemain de chaque attentat kamikaze, des politiques et autres �analystes� se pr�cipitent pour nous expliquer que ces massacres massifs n�ont qu�une seule finalit� : �Faire �chec � la politique de r�conciliation nationale �. Affol�s par l�ampleur et la nature m�me des attentats du 11 avril 2007 qui ont ravag� les locaux du Palais du gouvernement, l�on se rappelle ainsi que des semaines durant, nos officiels �torturaient� l��vidence pour prouver que l�auteur de l�attentat serait descendu du v�hicule du crime avant son explosion. Il ne serait donc pas un kamikaze ! A la grande joie des islamistes eux-m�mes et des adeptes du �qui-tue-qui ?� qui n�en demandaient pas tant ! Le 6 septembre 2007, Bouteflika luim�me, qui n�a d� son salut ce jour-l� � Batna qu�� la vigilance d�un brave policier mort pour lui sauver la vie, improvisera un discours pour le moins d�routant. �Je dirais � ceux-ci et � ceux-l�, c�est-�-dire aux islamistes et aux... d�mocrates ! �que la politique de la r�conciliation est un choix irr�versible�. Les commentaires de toujours s�ensuivent alors avec comme caract�ristique commune cette criminelle inconscience. Sur les plateaux de t�l�vision, � la radio, dans bien des journaux, on nous explique que �ces attentats n�ont aucune couverture politique ni id�ologique�. Des fois, les auteurs des attentats seraient de paisibles citoyens que la malvie a pouss�s au crime, des fois, ce ne seraient que des d�s�uvr�s et des drogu�s mais jamais des islamistes ! Telles des stars ou des h�ros nationaux, ces terroristes auraient m�me droit � des reportages quasi �logieux sur leur parcours. Le plus �g� d�entre eux est m�me affubl� du titre v�n�rable de �ammi� (oncle). Leurs ant�c�dents politiques (tous �taient militants ou sympathisants du FIS) et terroristes (une bonne partie d�entre eux �tait d�ex-repentis ou alors des terroristes en �activit� �) cela quasiment personne n�en parle. A croire qu�au pire des cas, ils n�ont agi que par loisir ou par oisivet�...

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