Edition des actes de la rencontre, publication d�un manuel ou d�un livre relatant le mouvement th��tral � Skikda, cr�ation de centres de formation th��trale, organisation de festivals � travers le territoire de la wilaya et redynamisation des journ�es th��trales moribondes de Zitouna et Ramdane- Djamel notamment, redonner de la valeur au th��tre pour enfants en imposant un droit de regard des professionnels sur les pi�ces jou�es au sein des �tablissements scolaires, restructuration des associations activant dans le domaine � travers un organigramme et un plan d�action appropri�s. Telles sont les importantes recommandations ayant couronn� la conf�rence-d�bat organis�e conjointement par la Direction de la culture et l�Association du festival du th��tre de la ville de Skikda, jeudi, au th��tre municipal de Skikda, portant sur le th�me �historique du mouvement th��trale � Skikda� et anim�e par Rabah Guenoun. Une action intervenant dans le cadre de la c�l�bration de la Journ�e mondiale du th��tre co�ncidant avec le 27 mars dans sa 46e �dition comm�morative. Pour rappel, c�est en 1961, � Vienne, qu�a �t� cr��e la journ�e mondiale du th��tre au cours du 9e congr�s mondial de l'Institut international du th��tre sur proposition de Arvi Kivimaa, faite au nom du Centre finlandais. Depuis 1962, chaque ann�e, le 27 mars (date de l'ouverture de la saison 1962 du Th��tre des nations � Paris), la Journ�e mondiale du th��tre est c�l�br�e. La salle �tait archi-vide, constat coutumier cons�cutif � chaque d�marche culturelle. On d�nombre une vingtaine de personnes dont des hommes de th��tre, des acteurs et quelques amoureux du quatri�me art. C�t� officiel, on signale la pr�sence du directeur de la Direction de la culture et du pr�sident de la commission communale charg�e des affaires culturelles. Par ailleurs, ni le vice-pr�sident communal charg� des affaires culturelles, sportives et sociales ni un repr�sentant de la Direction de l��ducation n�ont daign� faire partie de l�assistance. L�intervention de Rabah Guenoun a donn� lieu � de chauds d�bats teint�s d��go�sme, de susceptibilit� et de souci d�objectivit� historique. La r�trospective des faits historiques, � travers notamment l��volution du mouvement th��tral local, et l�apport des diff�rentes organisations satellites et estudiantines, associations et personnalit�s de Skikda � la cons�cration du d�veloppement sc�nique ont �t� le d�clic. Quelques pr�sents ont signal� une subjectivit� dans la transmission des faits, un favoritisme flagrant et l�omission de souligner la contribution de Isma�l Benguiba et de Farid Boukerma dans l�organisation des journ�es th��trales de Zitouna et de Ramdane-Djamel. Reproches que l�orateur r�fute en d�clarant avoir collect� les informations gr�ce � la contribution et aux t�moignages des vivants et des principaux concern�s. Justement, un intervenant fera le parall�le entre les �critures historiques et th��trales, toutes deux bas�es sur des recueils de t�moignages et exemptes de toute d�marche scientifique et m�thodologique. Un autre rel�vera l�absence de la moindre allusion en direction de la critique th��trale, personnifi�e par le nom tragique (il s�est jet� du pont de Constantine en 1989) de Za�d Salah dit Rachid, �l�un des plus grands noms de la critique th��trale dans le Maghreb�, selon les dires de Ahmed Boutata, homme de th��tre � Skikda. Nonobstant la pol�mique y d�coulant, la conf�renced�bat a induit l�imp�ratif de la publication d�un livre historique sur le mouvement th��tral � Skikda, exigeant la contribution de beaucoup d�intervenants. Chose paradoxale, une ville qui pr�pare la 16e �dition du Festival de th��tre, reste d�munie d�un style th��tral propre et de la preuve �crite de son palmar�s. Parmi les autres pr�occupations soulev�es, il convient de signaler celles li�es � l�absence d�une strat�gie nationale en direction de cet art � �inutilement, on a d�bours� des milliards pour l�organisation de �Alger, capitale de la culture arabe alors que si cet argent a �t� attribu� aux professionnels du domaine culturel, il y aurait eu meilleur rendement�, dira un intervenant� l�absence d�une implication s�rieuse des hommes de th��tre, la raret� des associations activant dans le secteur et le peu d�int�r�t accord� au th��tre pour enfants, �base n�cessaire pour forger le spectateur, l�acteur et le dramaturge de demain�, pour reprendre Abdelmalek Benkhellaf, pr�sident de l�association organisatrice. Dans la foul�e, ce dernier proposera l�organisation d�une journ�e d��tude sur ce th�me en pr�sence de psychologues, de repr�sentants des instances culturelles et de la Direction de l��ducation, des artistes peintres et du mouvement associatif. Le directeur de la culture axera, quant � lui, son intervention sur la disponibilit� de sa direction et l�int�r�t croissant port� par le minist�re de tutelle aux activit�s culturelles, �En t�moigne le 1% du budget de l�Etat allou� � la culture. Du jamais vu auparavant�, dira-t-il. La conf�rence-d�bat a �t� suivie, en fin d�apr�s-midi, par la pr�sentation d� Arr�t fixe, pi�ce de th��tre de M�hammed Ben Guettaf.