Issue du dernier d�coupage administratif, la commune de Chetouane fait partie du Grand-Tlemcen et joue un r�le tr�s important dans le d�veloppement local. L�APC de Chetouane, qui a vu le jour dans les ann�es 1980, a permis de d�sengorger le centre-ville qui �touffait face � une d�mographie galopante. Pendant l��re coloniale, Chetouane �tait tout au plus une petite bourgade peupl�e de quelques colons qui exploitaient de grands domaines. Aujourd�hui, elle est devenue un grand centre urbain. Situ�e au nord de la ville et distante de 10 km du chef-lieu, cette municipalit� a le privil�ge de ne pas souffrir de l�isolement comme on pourrait le croire, il se trouve m�me qu�il y a une ambiance par rapport au centreville. La cr�ation de la zone industrielle � Chetouane a vu l�implantation de grands complexes comme Sonacom, ENTC, Naftal et d�autres entreprises priv�es. Cela suppose que cette APC devrait �tre la plus riche au regard de ces activit�s. Apparemment, l�APC ne tire pas profit de ce p�le industriel, le plus important au niveau de la wilaya. De plus, elle doit g�rer et faire face aux nombreuses contraintes de cette activit� industrielle. Disposant de faibles moyens, les �lus de cette APC s�efforcent tant bien que mal de donner une image moderne � la ville de Chetouane qui, il y a quelques ann�es, �tait encore un lieu plut�t d�sert. Le r�seau routier a �t� refait, ce qui permet une tr�s dense circulation avec aussi l�implantation de plusieurs structures socio�conomiques : si�ge de la Cnas, centre de sant�, poste. Un plan d�assainissement a �t� �labor� en vue de mettre fin � l�habitat pr�caire d� en grande partie � l�exode rural durant les ann�es 1970. Le devenir de cette commune est cependant li� au d�veloppement agricole. Les terres et les immenses espaces c�r�aliers sont un v�ritable grenier pour la wilaya de Tlemcen. En mati�re de recettes, � l�instar des autres communes, Chetouane devrait tirer un grand profit en proc�dant � une campagne de recouvrement aupr�s des op�rateurs publics et priv�s. Ces derniers b�n�ficient de toutes les commodit�s pour leurs activit�s, en retour, ils doivent s�impliquer dans le d�veloppement de cette commune. D�autre part, l�implantation du campus universitaire a fait de Chetouane un p�le social dont il faudra tenir compte � l�avenir. Ces communes que l�on n�glige jouent un r�le tr�s important. Pour ce faire, elles doivent faire l�objet d�une grande attention pour la r�partition des cr�dits allou�s, et ce, en fonction de chaque commune et de son plan de charge. Esp�rons que la nouvelle �quipe dirig�e par le docteur Sa�di saura trouver le rem�de � cette commune aux potentialit�s prometteuses. MANSOURAH Campagne de reboisement Cela fait des ann�es qu�une op�ration de reboisement n�a pas �tait faite au niveau de la commune de Mansourah, et c�est avec satisfaction que les habitants commencent � red�couvrir le vrai visage d�Imama et de ses environs qui furent, jadis, un vrai parc naturel et qui attiraient tous les amoureux de la nature. L�initiative prise par la municipalit� de Mansourah est � encourager. Dans une premi�re phase, ce sont plus de 1 000 arbres qui ont �t� plant�s au niveau des grands axes pour redonner un peu d�allure � ce paysage d�shabill� par la s�cheresse pendant les deux derni�res d�cennies. Il faut dire aussi que la main de l�homme a une grande responsabilit� dans ce v�ritable pogrom �cologique. O� sont pass�s les cypr�s centenaires ? Qu�est-il advenu de ces impressionnants eucalyptus qui prot�geaient la nature et la faune ? L�initiateur de cette op�ration n�est autre que M. Hadj Benabdelkader, premier vice-pr�sident et ing�nieur agronome de son �tat, donc on peut esp�rer, qu�� l�avenir, cette politique qui tend � prot�ger la nature fasse l�objet d�int�r�t de la part de nos �lus. Cette op�ration a n�cessit� une enveloppe de 300 millions de centimes pour l�achat de 600 platanes et de 400 ficus confi�s � une entreprise priv�e qui a fait un excellent travail. Rappelons que d�s le d�but de leur installation, les �lus de Mansourah ont affich� la volont� de r�pondre aux besoins des citoyens. Esp�rons, toutefois, que les quartiers p�riph�riques 400 logements de Hai El-Badr ne seront pas oubli�s.