Le bras de fer engag� par le syndicat d�entreprise du port d�Alger avec la direction g�n�rale et le soutien qui lui a �t� exprim� par Sidi- Sa�d, en sa qualit� de secr�taire g�n�ral de la centrale syndicale, ont �t� d�un apport consid�rable pour les repr�sentants des travailleurs. Les repr�sentants des travailleurs, lors du troisi�me round de n�gociation, qui a eu lieu hier au si�ge de la direction g�n�rale, ont r�ussi � convaincre leur employeur de la justesse de leur revendication. En effet, des indiscr�tions font �tat d�un accord qui a �t� conclu hier tard dans la soir�e, entre les repr�sentants des travailleurs et la direction g�n�rale. Ainsi, les deux parties qui doivent se rencontrer demain pour parapher l�accord en question, sont tomb�s d�accord sur le principe de l�augmentation des indemnit�s, consid�r� comme le point d�achoppement entre les deux parties et qui a �t� � l�origine de la d�monstration de force des dockers. Ces derniers, faut-il le rappeler, avaient paralys� durant six heures les activit�s du port, et il a fallu l�intervention du secr�taire g�n�ral de l�UGTA pour d�samorcer la crise. Ce dernier, qui a pris acte des dol�ances des travailleurs en leur exprimant son soutien, a pris attache avec la direction g�n�rale du port d�Alger pour un �ni�me round de n�gociation entre les deux parties. Pour rappel, le syndicat d�entreprise du port d�Alger (Epal) avait appel� � une journ�e de protestation contre ce qu�elle qualifie de �refus� de la part de l�administration d�ouvrir les n�gociations avec le partenaire social sur les indemnit�s de panier, de transport, des frais de mission et de d�placement et des indemnit�s de salaire unique. Selon M. Guermache, l�administration �refusait de prendre en consid�ration les dol�ances des travailleurs�, notamment celles relatives � la r�vision des indemnit�s de panier, de transport, des frais de mission et de d�placement et des indemnit�s de salaire unique. Selon le secr�taire g�n�ral du syndicat M. Guermache dit Abb�s, la convention de branches paraph�e d�une part par les directeurs des dix ports commerciaux et d�autre part, par la coordination des syndicats des ports stipule une augmentation des primes et indemnit�s variant entre 20 et 30% en fonction des possibilit�s financi�res propres � chacune des 10 entreprises portuaires, avec un effet r�troactif � compter de mars 2007. �On est donc en pleine phase de n�gociation avec l�administration du port d�Alger, laquelle, selon la m�me source, s�obstine � limiter la fourchette de l�augmentation des indemnit�s � seulement 20%, en d�pit du fait que l�entreprise n�a pas de probl�me financier�, a-t-il dit. �C�est une hogra qui ne dit pas son nom, sinon comment expliquer ce refus. Et dire que le port d�Alger est l�entreprise portuaire la mieux lotie et ce, de par les performances qu�elle a r�alis�es pour attribuer � ses travailleurs des indemnit�s � la hauteur des r�sultats enregistr�s�, s�est interrog� M. Abb�s. Sur un autre plan, parmi les revendications des syndicalistes du port d�Alger, figurent �galement les cas des 470 journaliers, dont un bon nombre jouissent d�un tr�s bon niveau, et pour lesquels on demande des contrats d�une ann�e afin de pallier au d�ficit des travailleurs de l�entreprise partis � la retraite. �Cette revendication est �galement l�gitime, puisque cela rentre dans le cadre du renouvellement de nos ressources humaines sachant que, parmi ces journaliers, un grand nombre d�entre eux disposent d�un capital exp�rience sans pr�c�dent�, conclut notre interlocuteur. Ceci �tant, il est important de noter qu�organiquement la Centrale syndicale se dirige vers l�organisation des assises prochaines de la f�d�ration des ports et docks. Abder B.