La plage de Oued G�sob, relevant de l�APC de Filfila, a �t� choisie comme plage-pilote conform�ment aux nouvelles directives du minist�re de l�Environnement et du Tourisme. Au total, ce sont 14 plages-pilotes sur le territoire national qui vont �tre am�nag�es pour deux populations cibles : les estivants nationaux et les �migr�s. En fonction des sp�cificit�s des 14 wilayas c�ti�res et de leurs plages (�cotourisme, urbaine, forte fr�quentation), un plan d�action sera �labor� en vue d�assurer le confort et une meilleure prestation de service aux clients. Plac�e sous le slogan �je pr�f�re l�Alg�rie�, la promotion de la destination �plages d�Alg�rie� est un programme visant � d�tourner les Alg�riens d�autres pays, notamment la Tunisie. Pour cela, des moyens mat�riels et humains seront d�ploy�s. Scind� en trois p�les r�gionaux, Est, Centre et Ouest, il se traduira par l�installation d�un chef de mission du p�le, plac� sous la tutelle du Commissariat national du littoral et c�est � lui qu��choit la t�che de d�finir les besoins pour chaque site. Il aura �galement le profil d�ing�nieur �pour pouvoir assurer en plus de la gestion des sites, la prise en charge des aspects de sensibilisation � la protection de l�environnement, de la propret�, de l�hygi�ne, de l�animation et de la s�curit�, et sera second� par des AAA, agents d�accueil et d�animation, �dont le profil doit correspondre aux particularit�s du site et aux activit�s propos�es : �co-gardes, moniteurs de plong�e, moniteurs de ski, animateurs culturels ...�. A Skikda, le choix du site est � mettre � l�actif de la commission des pr�paratifs de la saison estivale �largie � l�ex�cutif de la wilaya. En tout temps convoit�, Oued G�sob sera �propri�t� de l�Etat�. Le financement sera assur� dans sa totalit� par la wilaya. Co�t fix� actuellement, 900 millions de centimes, pouvant �tre revu � la hausse. Un BET a �t� d�sign� par l�Agence nationale de d�veloppement du tourisme pour d�limiter la superficie concern�e par l�am�nagement et fixer le montant � d�bourser en la circonstance. Selon les pr�visions, la plage-pilote sera pr�te le 25 mai. Sur la base du plan d�am�nagement qui sera finalis� incessamment par le BET, les travaux verront la r�alisation de bornes de fontaine en fonte, des acc�s multiples, un poste de secours avec pr�sence de m�decins et d�ambulances, des sanitaires, des vestiaires, cabines de d�shabillage, douches, des postes pour la gendarmerie, organisation des emplacements de d�tente et un bureau d�accueil (chalet pr�fabriqu� pour l�accueil, la gestion et l�animation...). Il y aura �galement l�installation de tracteur tamiseur, de barques et la dotation des agents en talkies-walkies. L�acc�s au p�rim�tre s�curis� sera gratuit et un espace sera c�d� � un priv� pour l�exploitation de la plage dans le cadre des concessions. La nouveaut� r�siderait dans le perfectionnement que rev�tiront les travaux d�am�nagement, car Skikda aurait �t� la pionni�re en mati�re d��quipement des plages durant ces deux derni�res ann�es. En t�moignent les 17 milliards allou�es en la circonstance au titre des PSD et PCD. Pour cette saison estivale, il est pr�vu 1,5 milliard pour l�ach�vement de ce qui reste � entreprendre. Disposant des commodit�s n�cessaires (grande superficie s��tendant sur 52 000 m2, acc�s existant, aire de stationnement ad�quat, longeant une route � forte circulation ...), la future plage-pilote a �t� ces derni�res ann�es l�abri de pr�dilection des tentes qui ont enlaidi le littoral skikdi impun�ment. Peut-�tre que le glas a sonn� pour elles ! Justement, lors des deux r�unions des 7 et 20 avril, le wali a, encore une fois, malgr� l�existence ant�rieure d�un arr�t� de la Direction du tourisme stipulant l�interdiction d�implantation des tentes, instruit les services de s�curit�, police et gendarmerie, d��radiquer d�finitivement ce ph�nom�ne qui n�a que trop dur�. Une d�cision b�n�fique dans l�esprit de continuit� de l�Etat, celui-ci accorde beaucoup d�int�r�t aux concessions des plages. �On paye annuellement en moyenne 12 millions de centimes pour exploiter 5 000 m2, souffrant le martyre pour garantir confort aux estivants, alors que d�autres implantent des tentes anarchiquement sur une superficie beaucoup plus grande, sans que la tr�sorerie de l�Etat en tire b�n�fice�, s�indigne le g�rant d�une plage priv�e. Il est vrai aussi que l�aspect r�pressif n�aurait touch� que les concessions r�glement�es qui ont fait l�objet d�inspections p�riodiques de la part des instances comp�tentes et dont les g�rants ont �t� d�f�r�s en justice pour d�faut de registre du commerce.