Le ministre de la Formation et de l�Enseignement professionnels, El-Hadi Khaldi, qui effectuait, dimanche 27 avril, une courte visite d�inspection aux s�lections de wilaya des Olympiades des m�tiers, organis�es par son d�partement � l��chelle nationale, a annonc� la signature de conventions avec les minist�res de l�Education nationale et de l�Int�rieur, confiant, d�une part, la r�paration du mobilier scolaire aux stagiaires de la formation professionnelle et visant, d�autre part, � d�gager des espaces afin de permettre aux stagiaires d�exposer et d��couler leurs produits. Visitant un stand consacr� � la vannerie, il a souhait� la relance, en collaboration avec le minist�re de la PME/PMI, des f�tes locales en vue d�animer l�activit� �conomique locale et d�encourager l�artisanat et les petits m�tiers. S�arr�tant au niveau des ateliers d��lectricit�, de plomberie et d��b�nisterie, install�s en plein air � la maison de la culture Mouloud- Mammeri de Tizi-Ouzou, il a encourag� les stagiaires � ouvrir des microentreprises en les assurant du concours de l�Etat � condition de cr�er quelques emplois. S�agissant de l�institut de Oued A�ssi, paralys� depuis pr�s de deux mois par un conflit opposant le personnel enseignant, appuy� par une partie des stagiaires et la direction de l��tablissement, le ministre qui croyait, dit-il, le probl�me r�gl� s�est engag� � d�p�cher d�s lundi un inspecteur de l�administration centrale d�ment mandat� pour prendre des d�cisions au nom du ministre pr�cisant toutefois que le directeur en place sera maintenu. Il s�agit, rappelons-le, d�un conflit autour d�un licenciement, consid�r� arbitraire, d�un enseignant tr�s ancien et bien appr�ci� de tous, � l�exception de quelques personnes autour du directeur ombrageux, dit- on, vis-�-vis de la victime dont tout le monde reconna�t, en revanche, la comp�tence et les m�rites. Quant aux s�lections des Olympiades locales engageant environ 200 stagiaires et une vingtaine de sections ce n�est rien d�autre que du tape-�-l��il, la formation professionnelle a besoin de multiplier ses capacit�s pour accueillir des milliers de postulants qui tra�nent dans la rue, de s�adapter aux besoins du march� afin que ce pays qui souffre du ch�mage ne soit plus oblig� d�avoir recours � la main-d��uvre �trang�re et les dipl�m�s du secteur ont besoin, eux, d�une dynamique �conomique offrant de tr�s larges d�bouch�s. Or dans la wilaya, la formation professionnelle est encore loin d�accorder une place � tous les postulants pour ne pas parler de l�absorption de toute la d�perdition scolaire tandis que le b�timent, les travaux publics, l�hydraulique, notamment, accusent un manque flagrant de main-d��uvre qualifi�e.