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LA VISION ADMINISTRATIVE BRIDE LA GESTION DU FONCIER
L'Etat cr�e la sp�culation, d�plorent les investisseurs
Publié dans Le Soir d'Algérie le 22 - 05 - 2008

En d�pit de la mise en place d�une agence d�interm�diation fonci�re, les investisseurs nationaux restent encore sceptiques quant au r�glement de la probl�matique du foncier industriel, en mettant en cause une vision trop administrative de cette gestion, le beau r�le confi� aux walis, un Etat qui cr�e la sp�culation, des prix de vente et un mode d�attribution p�nalisants pour les investisseurs nationaux...
Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir)- L�Agence nationale d�interm�diation et de r�gulation fonci�re (Aniref), op�rationnelle depuis quelques mois, se veut un �interlocuteur privil�gi�, l��interface unique� entre l�investisseur et les propri�taires du foncier �conomique. L�Aniref est un �tablissement public � caract�re industriel et commercial, sous tutelle du minist�re de l�Industrie et de la Promotion des investissements (MIPI). Sa vocation est de g�rer pour le compte de l�Etat son portefeuille foncier et d�informer les promoteurs, les orienter et leur proposer l�actif industriel r�pondant le mieux � leurs besoins. C�est ce que la directrice g�n�rale de l�Aniref, Mme Mokraoui, a assur� hier � maintes reprises � des op�rateurs �conomiques nationaux. R�unis hier � l�h�tel Hilton, sous l��gide du Forum des chefs d�entreprises (FCE), ces op�rateurs ont soulev� la probl�matique du foncier dont le r�glement demeure encore incertain.
240 actifs recens�s et mis en ligne
Certes, l�Aniref commence � s�organiser au niveau r�gional, six directions r�gionales ayant d�j� vu le jour. Cette agence a ainsi initi� un guide foncier de l�investisseur, mis en ligne (dans une banque de donn�es) quelque 240 actifs r�siduels recens�s dans 23 wilayas. Elle a �galement fait �tat de 2 500 hectares disponibles mais dont la situation patrimoniale et juridique doit �tre assainie, en attendant la mise en place d�un observatoire du foncier. Selon la responsable de l�Aniref, 675 actifs r�siduels provenant des entreprises publiques dissoutes (53 terrains nus d�une superficie de 58,5 hectares et 622 terrains b�tis sur 165 hectares) ont �t� recens�s. Egalement, 576 terrains exc�dentaires des EPE en activit� (181 terrains nus d�une superficie de 783 hectares et 395 terrains b�tis sur 214 hectares) ont �t� identifi�s). De m�me, 1 120 lots de terrain disponibles au niveau des zones industrielles, d�une superficie de 784 hectares. Par ailleurs, l�Aniref proc�dera le 31 mai prochain � la vente aux ench�res publiques d�une dizaine d�actifs dans la wilaya de Blida. En outre, cette agence signera le 8 juin prochain une convention-cadre avec les Domaines concernant les actifs exc�dentaires. En esp�rant que l�Aniref puisse, � terme, d�velopper une promotion fonci�re propre, hors celles du domaine priv� de l�Etat et d�autres propri�taires fonciers.
Les op�rateurs �conomiques sceptiques
En d�pit des bonnes volont�s affich�es par la responsable de l�Aniref, les op�rateurs nationaux sont rest�s n�anmoins sceptiques, interrogatifs. Cela m�me si Mme Mokraoui a reconnu que ce n�est pas chose ais�e de r�gler ce probl�me en peu de temps, au regard du lourd passif accumul�, des habitudes et des complexit�s proc�durales, en appelant � l�optimisme, � prendre conscience de l�existant et � d�velopper le marketing territorial. Mais que ce soit par la voix du pr�sident du FCE, R�da Hamiani, le P-dg du groupe Cevital, Issa�d Rebrab, ou par celles d�autres op�rateurs �conomiques priv�s ou publics, les appr�hensions quant � la gestion rationnelle de l�offre fonci�re existante ou potentielle n�ont pas manqu� en mettant notamment en cause une vision trop administrative de cette gestion, une �gestion de la p�nurie et non de l�abondance�, en d�pit des efforts de l�Aniref et des avantages octroy�s et en relevant que c�est au wali de d�cider, en fin de compte, lors d�une attribution aux ench�res publiques restreintes, selon sa conception des sp�cificit�s locales de sa wilaya et m�me si c�est l�entreprise qui d�cide de la qualit� exc�dentaire de son actif. Et que l�Aniref ne peut rien imposer mais ne fait que participer au comit� charg� de valider le projet d�investissement soumis et d�fendre ce projet.
Les investisseurs nationaux p�nalis�s
En d�plorant aussi le fait que c�est l�Etat qui, par souci de gain, cr�e la sp�culation fonci�re, en vendant aux tarifs du march� aux plus offrants, et aussi dans le cas de gr� � gr�. Fix�s par les propri�taires de terrains dont les Domaines, des prix de vente au demeurant �lev�s et qui l�sent les investisseurs et notamment les PME aux ressources financi�res limit�es. Mais aussi un mode d�acquisition tant aux ench�res que par le gr� � gr� qui sont consid�r�s comme p�nalisants pour ces op�rateurs. D�autant que la r�gulation fiscale, la gestion rationnelle de l�offre fonci�re, suffisante ou non, la transparence et l�existence de v�ritables promoteurs s�av�rent �galement probl�matiques. Et m�me si seulement 15% d�attributions au gr� � gr� ont �t� r�alis�es selon le directeur du foncier au MIPI qui a estim� que la question fonci�re va �tre �dilu�e� et � des prix �acceptables�.


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