Lors d�une conf�rence de presse, anim�e mardi en marge des portes ouvertes sur son secteur organis�es au niveau du hall du service commercial, le premier responsable de la direction r�gionale de Sonelgaz de Bouira, M. Kacimi, a affirm� que la Sonelgaz d�tient des cr�ances impay�es �valu�es � 25 milliards de centimes. Parmi ces cr�ances, la r�gion Est, et plus particuli�rement la da�ra de M�chedallah avec ses six communes, et surtout Aghbalou, d�tient la palme d�or avec plus de 7,5 milliards d�impay�s. Interrog� sur les raisons de cette situation, le directeur dira que lors des �v�nements de 2001, les communes touch�es avaient refus� de payer les factures d��lectricit�. Fin d�cembre 2004, l�Etat, gr�ce aux accords sign�s entre le gouvernement et les repr�sentants des arouch, avait d�cid� d��ponger ces dettes qui �taient �valu�es de juillet 2001 au 31 mars 2005 � 18 milliards de centimes. Cependant, m�me avec cette initiative, la Sonelgaz d�tenait d�j� des impay�s ant�rieurs � juillet 2001. En outre, plusieurs m�nages, surtout ceux de la commune d�Aghbalou, sp�cialement du village Takerboust, le chef-lieu de la commune, ont refus� de payer les factures d��lectricit�. Aussi, aujourd�hui, plus de trois ans apr�s la signature de ces accords, la Sonelgaz trouve toujours des probl�mes pour recouvrer ces cr�ances dans cette r�gion et aucune solution ne semble se profiler � l�horizon si ce n�est les d�p�ts de plainte que la Sonelgaz op�re r�guli�rement. Ainsi, pour ce cas de figure, ce sont, dira le directeur, quelque 1 864 d�p�ts de plainte qui ont �t� enregistr�s en 2007 dont 1 030 ont �t� trait�es par la justice et les concern�s ont fini par payer. Concernant les probl�mes rencontr�s par la Sonelgaz, le directeur parlera des trois projets structurants que Sonelgaz �prouve des probl�mes � satisfaire. Il y a d�abord l�autoroute Est-Ouest qui traverse la wilaya sur 101 km. Plus de 100 ouvrages entre r�seau et transformateurs devaient �tre d�plac�s et � chaque fois, la Sonelgaz butte sur des probl�mes juridiques surtout avec les soci�t�s �trang�res non r�gies par le code de la l�gislation alg�rienne. L�autre projet structurant est la nouvelle station de pompage de B�ni Mansour, propri�t� de Sonatrach. Pour son alimentation en �lectricit�, la Sonelgaz a entrepris de r�aliser une ligne ind�pendante depuis la station d�El- Esnam mais elle a butt� sur l�intransigeance des citoyens au niveau de la commune d�Ahnif. R�sultat : la Sonelgaz �tait contrainte d�alimenter provisoirement la nouvelle station de pompage � partir de la station hydro�lectrique d�Illilt�ne de la commune de Saharidj. Enfin, le troisi�me projet important est le transfert des eaux depuis le barrage de Tilesdit vers 12 communes. La Sonelgaz �prouve des difficult�s � faire passer les r�seaux d�alimentation exig�s pour alimenter les stations de renflouement et autres ch�teaux d�eau. Par ailleurs et au sujet des probl�mes rencontr�s par la Sonelgaz, M. Kacimi �voque le vol d'�nergie par des m�nages avec des branchements illicites des compteurs, ce qui repr�sente en terme de chiffres 19% de pertes ; le vol des c�bles �lectriques qui constituent une v�ritable catastrophe tant cette pratique engendre le plus souvent des pertes humaines (mort d�un citoyen � Sour-El-Ghozlane en 2007) et enfin, le refus de payement des factures comme sus-�voqu�. L�, le directeur donnera un aper�u de ces impay�s en indiquant que les factures impay�es relevant des m�nages repr�sentent 14,8 milliards de centimes dont, comme nous l�avons vu, 7,5 milliards pour la seule da�ra de M�chedallah ; ensuite 10,2 milliards de centimes relevant des autres secteurs comme l�ADE, les administrations, les entreprises et les collectivit�s locales. Enfin, le directeur parlera des huiles askarel qui ne sont plus d�usage au niveau des transformateurs de la Sonelgaz, des compteurs group�s au niveau de la cage d'escalier et pour lesquels les colocataires devraient faire tr�s attention en �vitant de laisser les robinets et tout autre chose pouvant cr�er des court-circuits comme l�utilisation abusive des r�sistances. Pour sa part, le directeur des mines pr�sent � cette rencontre a parl� du gaz de ville au niveau de la wilaya de Bouira. D�embl�e, il dira que la situation est tr�s satisfaisante en faisant un parall�le entre 1997 avec 18% et 2007 avec 38%. En termes concrets, ce sont actuellement 18 chefs-lieux de commune sur les 45 qui sont aliment�s en gaz de ville. Pour le programme en cours, 9 autres chefslieux sont concern�s, 8 au niveau du sud de la wilaya et sont financ�s dans le cadre du programme des Hauts-Plateaux, et le chef-lieu de la commune de Oued-El- Berdi. Concernant les projets futurs, le DMI parlera de 8 autres chefs-lieux de commune qui sont propos�s au minist�re et concernent les communes de Ha�zer, Taghzout, A�n-Laloui, A � n - Turk, Bir- Ghbalou, Raouraoua et Ahl-Ksar. Il affirmera qu�avec ces nouveaux projets, la wilaya de Bouira passera l��cueil des 50% de p�n�tration en gaz de ville. Cela, sans parler, dira-t-il, des raccordements et extensions qui se font continuellement et annuellement � partir de r�seaux d�j� existants et qui touchent le plus souvent les agglom�rations les plus importantes et situ�es � la p�riph�rie des chefs-lieux de commune.