La campagne de vaccination du cheptel qui a d�but� vers le d�but avril devrait s�achever avant la fin du mois de juin dans la wilaya de Mascara. Pour le cheptel bovin sur lequel elle est effectu�e contre la fi�vre aphteuse, l�op�ration est presque termin�e et ce sont environ 12 000 doses qui seront utilis�s. Le cheptel ovin �valu� � plus de 400 000 t�tes sera vaccin� contre la clavel�e. Il convient de signaler que l�esp�ce des caprins n�est pas concern�e, parce que jug�e r�sistance � cette maladie. Ce mercredi nous avons rendez-vous avec M. Chenine, le doyen des v�t�rinaires et pr�sident de l'association de la corporation Abiras El Naciri. Il nous explique que ce sont les v�t�rinaires particuliers mandat�s qui couvrent cette campagne apr�s signature d�un cahier des charges avec les services de la DSA. Ils sont donc une cinquantaine � intervenir lors de cette campagne en collaboration avec les quinze subdivisons agricoles que compte la wilaya et moyennant 10 DA par t�te pour les ovins et 30 DA pour les bovins. Pour les �leveurs, elle est bien s�r assur�e gratuitement. Les troupeaux sont eux le jour J conduits vers un lieu de regroupement. Notre interlocuteur nous signale que la vaccination doit �tre effectu�e sur un cheptel en bonne sant� et de pr�f�rence le matin quand les b�tes ne sont pas stress�es. Il tiendra � nous pr�ciser que pour l�esp�ce bovine, ce sont en priorit� les vaches laiti�res qui sont concern�es et le cheptel bovin est lui localis� dans les bassins laitiers que sont Tizi, Mascara, Oued Taria, Guerdjoum, ceux de Sig et Mohammadia ainsi que le bassin laitier de la plaine de Ghriss. Autre mesure � prendre avant la vaccination qui consiste de parasiter le cheptel. L�on apprendra que m�me le cheptel transhumain est vaccin�. A ce propos et lors de notre vir�e vers Bouhanifia, un autre v�t�rinaire, M. Haddour de la subdivision de Bou-Hanifia, nous fera remarquer que les troupeaux appartenant � des nomades qui s��taient install�s � Ras Bnadem du c�t� de Zeema�cha, ont quitt� les lieux, parce que des pertes avaient �t� enregistr�es par les �leveurs apr�s que des moutons avaient consomm� une plante qui est g�n�ralement �vit� par le cheptel local. Pour la da�ra de Bouhanifia o� il exerce, les troupeaux de 17 200 �leveurs ont �t� concern�s, restent les localit�s de Djeba�era et Zeema�cha. Toutefois, en nous rendant pr�s du lieudit Chorfa, � proximit� de Bouhanifia, nos deux v�t�rinaires ont �t� approch�s par deux citoyens qui leur demandent : �Etes-vous venus pour le vaccin gratuit�, leur cheptel a eux n�a pas �t� vaccin�. Au milieu d�un troupeau nous apercevons une brebis qui se d�bat. C�est une crise, nous d�clare M. Chenine, qui poursuit en nous pr�cisant que ce sont des enterotoxomies, appel�s g�n�ralement �nagra�, c�est le changement d�alimentation qui est la cause de ceci quand les moutons passent par exemple de l�herbe aux parcours o� ont �t� effectu�es les moissons. La b�te doit �tre trait�e sinon elle est perdue. Quand nous abordons la question de la couverture sanitaire, il nous est r�pondu que celle-ci est assez cons�quente avec le nombre de v�t�rinaires et le personnel parav�t�rinaire existant. Lorsque nous �voquons la brucellose, il nous est r�pondu que la wilaya de Mascara n�a pas �t� affect�e � l�exception de 4 foyers qui ont �t� localis�s. Cela s�effectue imp�rativement par l'abattage sanitaire et la b�te d�barrass�e de ses organes est consommable. L��leveur, lui, est d�dommag� par le fonds zoo-sanitaire. Idem pour la blue tongue, qui n�a pas caus� de grands d�g�ts. Pour la premi�re c�est l�introduction d�un cheptel malade dans la wilaya qui en est l�origine. Les �leveurs contactent-ils souvent les v�t�rinaires. Oui, nous r�pondra-t-on. Les �leveurs ont chang� et ils prennent conscience de cette n�cessit� de pr�munir leurs troupeaux contre les risques. Des sorties pour consultation sont effectu�es par les v�t�rinaires.