L�ADE (ex-Epdemia) de Sidi Bel-Abb�s demande des comptes sur les fonds octroy�s � ses �uvres sociales durant la p�riode allant entre 2000 et 2006 au pr�sident de l��poque qui a comparu il y a deux mois devant le tribunal de Sidi Bel-Abb�s. La d�fense avait, rappelons-le, demand� le renvoi de l�affaire, et il a �t� jug� le 9 juillet dernier. Le verdict attendu mercredi dernier apr�s le r�quisitoire du minist�re public qui avait demand� 3 ans de prison ferme lors de son jugement a �t� annul� � l�encontre du mis en cause vu que l�avocat de l�ADE qui s��tait constitu�e partie civile a exig� une contre-expertise des dommages jugeant que le montant du pr�judice subi ne refl�tait pas la r�alit�. Pour rappel le pr�venu a fait l�objet de poursuites judiciaires apr�s avoir �t� accus� suite aux r�sultats de l�inspection men�e par la commission diligent�e par la direction r�gionale de l�ADE mettant en �vidence un trou financier dont le montant reste � d�terminer pour mauvaise gestion des fonds des �uvres sociales dont le montant �tait de deux milliards cinq cents centimes. Le pr�judice subi avoisinerait les 300 millions de centimes au lieu de 178 millions de centimes avanc�s par l'expertise comptable demend�e par le tribunal. Le pr�venu aurait conc�d� des pr�ts et dons au personnel de l�ADE sans que les op�rations ne soient sanctionn�es par des proc�s-verbaux sign�s par le commission et les montants octroy�s non accompagn�s de pi�ces justificatives. Caravane de sensibilisation contre les intoxications alimentaires Le minist�re du Commerce a organis� � travers le territoire national une caravane de sensibilisation et de pr�vention contre les intoxications alimentaires qui chaque ann�e font leur lot de victimes. Un peu partout � travers la r�gion de Sidi Bel-Abb�s, des d�pliants portant des conseils et des mises en garde au profit des consommateurs sont distribu�s depuis le d�but du mois de juillet. �La caravane sillonne la wilaya, m�ne inlassablement sa campagne et multiplie ses recommandations au consommateur sur la qualit� et l�hygi�ne tels que les viandes, le lait et ses d�riv�s, les �ufs, le pain, les glaces, insistant sur l�estampillage des viandes, la viande qui ne doit �tre hach�e qu�en pr�sence de client, les produits improprement emball�s, la pr�sentation des produits dans des verres en plastique non conforme aux normes de s�curit� alimentaire... La caravane de sensibilisation tient � mettre en garde le consommateur contre certaines n�gligences en mesure d�hygi�ne lors de la pr�paration et la consommation de produits alimentaires, le respect des dates de fabrication et de p�remption, l�utilisation des eaux pollu�es pour l�irrigation et le lavage des fruits et l�gumes, la conservation des produits lors des sorties en groupe, f�tes..., la menace des insectes volants ou rampants. Dans le m�me registre de pr�servation de la sant� du consommateur, la caravane attire l�attention de ce dernier sur l��tiquette appos�e sur l�emballage qui doit mentionner le nom du produit, son poids, son volume, son origine, sa composition, la date de fabrication et de p�remption la non-rupture de la cha�ne de froid lors de la cong�lation des produits, le lavage fr�quent des mains, l�hygi�ne des ustensiles et lieu de pr�paration, l�utilisation fr�quente du produit javellis�, l�isolation des produits lors de la cong�lation... Enfin, contrairement � l�ann�e derni�re o� les victimes des intoxications alimentaires se comptaient par dizaines, Sidi Bel-Abb�s jusque-l� n�a pas enregistr� de cas pareils mais la vigilance reste de mise et le consommateur doit prendre en consid�ration les conseils et les mises en garde donn�es par le biais des m�dias et la caravane. D�molition des constructions anarchiques : 9 familles dans des abris de fortune Par le biais d�une p�tition remise � la Maison de la presse samedi dernier, neuf familles � la rue interpellent le premier responsable de la wilaya de Sidi Bel-Abb�s suite � la destruction de leurs habitations �rig�es anarchiquement dans le quartier Sakhra (le rocher), situ� dans le p�riph�rie du chef-lieu. Les familles en question s�insurgent contre ces d�molitions faites selon elles sans sommation au pr�alable dans la journ�e du jeudi 17 juillet dernier au bulldozer lors d�une op�ration de destruction massive supervis�e par la Protection civile et les services de police. Les neuf familles, qui ne d�col�raient pas ont �rig� pour s'abriter des abris de fortune, d�termin�es � continuer � occuper les lieux �quoiqu�il arrive�, car, d�clarent-ils, cette op�ration de d�molition devait selon les promesses re�ues �tre suivie de celle du relogement. Hors les services de s�curit� qui ont supervis� l�op�ration ont reconnu n��tre en possession que d�une d�cision de destruction et non de celle du recasement. Les familles d�log�es ont tent� d�avoir une audience des autorit�s concern�es. Le wali devrait en principe les recevoir dans le journ�e aujourd�hui. En attendant, elles sont dans la rue avec leurs enfants et si les nuits sont plus cl�mentes en mati�re de fra�cheur, les journ�es par contre sont caniculaires ces derniers jours.