Le magistrat pr�s la cour de Blida en charge du proc�s en appel de l�affaire OAIC-SIM a rendu son verdict hier. Ainsi, les m�mes peines prononc�es en premi�re instance, � savoir deux ans de prison ferme pour le DG de l�OAIC et un an avec sursis pour le P-dg du groupe SIM, ont �t� reconduites. Une d�cision qui a fait r�agir les avocats de la d�fense, d�cid�s, pour la plupart, � interjeter appel aupr�s de la Cour supr�me. Selon Me Ezzra�mi Mustapha, avocat du P-dg de SIM, un pourvoi en cassation sera introduit pour apporter tous les arguments de nature � faire annuler la d�cision rendue. Ce proc�s en appel a eu lieu le 27 mai dernier. Le repr�sentant du minist�re public avait demand� l�aggravation des peines � l�encontre de l�ensemble des pr�venus. Dans leurs plaidoiries, qui se sont achev�es vers 2 heures du matin, les avocats ont notamment remis en cause les griefs retenus � l�encontre de leurs clients, sollicitant notamment l�annulation des chefs d�inculpation de complicit� de dilapidation de deniers publics et de passation de march�s contraires � la r�glementation, et ce, argueront-ils, d�autant plus que les deux expertises demand�es par la justice ne font �tat d�aucun pr�judice subi par l�Office alg�rien interprofessionnel des c�r�ales (OAIC). Rappelons qu�en premi�re instance, le proc�s s�est d�roul� au tribunal d�El-Affroun le 28 septembre 2009. Il a dur� trois jours, apr�s une instruction de 15 mois, et 32 personnes ont comparu. Dans cette affaire, il est question, selon l�enqu�te de la gendarmerie, d�avantages octroy�s par l�OAIC au groupe SIM, notamment des rabais sur le prix du bl� dur et des quotas suppl�mentaires, au d�triment des autres meuniers. Ce que tous les pr�venus ont ni� devant le juge. A noter, enfin, que des d�cisions allant de la relaxe � deux ans de prison ont �t� �galement prononc�es hier par le magistrat pr�s la cour de Blida.