Depuis sa nomination à la tête de la wilaya de Tlemcen, le nouveau chef de l'exécutif a choisi donc le dialogue avec les citoyens, pour asseoir sa stratégie. Après son premier déplacement dans les localités côtières et la bande frontalière, M. Ali Benaïche a effectué une visite de travail à l'est de la wilaya, plus précisément dans la daïra de Aïn Tallout. C'est dans la commune de Aïn Nehala, où le wali a eu les premiers contacts avec la population de cette contrée rurale qui, à l'instar de beaucoup de localités, connaît un sérieux problème de logement. D'ailleurs, le chef de l'exécutif s'est attardé sur les projets de réalisation des 50 logements sociaux-locatifs dans la commune de Aïn-Nehala et de 50 autres logements au village de Aïn-Nekrouf, dont l'avancement des travaux est estimé à 65%. Là encore, il semble qu'il y a des retards dans la réalisation et pour cause, le chef de l'exécutif a formellement instruit les responsables d'activer afin de livrer ces logements dans les plus brefs délais. Le secteur de l'éducation a été aussi l'une des préoccupations de cette visite de travail. Un lycée de 800/200 est en cours de réalisation dans la localité, considérée comme sinistrée, lors de la décennie noire. Là aussi, M. Ali Benaïche a de nouveau manifesté son mécontentement : les travaux ne répondent pas aux exigences et aux normes convenues (assiette de terrain et qualité des travaux). Un autre secteur a été au centre de cette visite : celui de la jeunesse et des sports, le complexe sportif de proximité doit être livré dans la semaine qui suit, et ce, avec la participation de la Direction de l'emploi, pour l'intégration des jeunes. Dans un autre cadre, celui de l'amélioration des conditions de vie, le wali a donné des instructions pour le bitumage du boulevard principal du village et de la mise en place des plaques de signalisation au niveau du CW 70. A noter que des retards sont enregistrés çà et là pour les mêmes raisons, et cela touche essentiellement le programme d'habitat et les établissements scolaires en cours de réalisation, notamment à Saâdnia, un lycée de type B4/200, lequel doit ouvrir ses portes en janvier 2018. Cette visite a pris fin après la rencontre avec la population, qui, par le biais de ses représentants, a fait part au wali de ses préoccupation. Ce dernier a promis de tout faire pour assurer au citoyen du monde rural toutes les commodités pour une vie meilleure vie. Dans un précédent article, nous avions attiré l'attention du chef de l'exécutif au lendemain de son installation sur l'état lamentable des quartiers périphériques du Grand Tlemcen, il est vrai que le développement du monde rural reste une priorité, mais les banlieusards réclament eux aussi la protection de leur environnement. «Que serait ma ville sans ses beaux quartiers», disait, un jour, Jaques Chaman Delmas, maire de Bordeaux à un journaliste.