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CENTRE DU PAYS
Le GSPC est-il encore une menace ?
Publié dans Le Soir d'Algérie le 10 - 08 - 2008

�Si nous arrivons � neutraliser ce qui reste des groupes de Zemmouri et de Thenia, nous pourrons dire que la capitale est d�finitivement s�curis�e�, clame un haut grad� qui a une vision pr�cise sur les capacit�s de nuisance des islamistes arm�s. Il s�explique : �Il y a des terroristes originaires des quartiers de la zone de Bachdjarah, Bourouba et Baraki qui sont enr�l�s au sein de certaines seriates de la wilaya de Boumerd�s.� On peut d�duire qu�aucune action criminelle ne sera men�e dans la capitale sans l�aide de ces �l�ments.
D�autres sources nous ont confirm� la pr�sence de ces terroristes dans les maquis de Thenia, Zemmouri, A�t- Amrane, Si Mustapha. Ils auraient fui la capitale � la suite des terribles attentats � la bombe contre le Palais du gouvernement. �Selon ce que nous savons d�eux, ils ne sont pas particuli�rement aim�s par leurs acolytes de la wilaya de Boumerd�s. Ils sont victimes de r�gionalisme et sont isol�s�, nous confie une source militaire. Effectivement, les capacit�s de nuisance des groupes arm�s qui �cument les localit�s de la r�gion centre du pays s�amenuisent. Le nombre d�attentats enregistr�s ces derniers mois et leur nature sont des indicateurs probants soutenant cette assertion. Selon le sch�ma du GSPC, il y a 3 katibates qui sont d�ploy�es dans la zone allant du nord-est de la wilaya de Tizi-Ouzou jusqu�aux quartiers populaires de l�est d�Alger. Pour l�heure, la plus dangereuse est celle dont le reste des effectifs sont diss�min�s � travers les communes de la wilaya de Boumerd�s allant de Zemmouri jusqu�� A�t-Amrane en passant par Thenia, Si Mustapha, Souk El Hed. Les plus dangereux de cette phalange sont les �l�ments de la seria de Zemmouri et le groupe de Thenia dont l��mir est, selon nos informations, un certain Gouri Abdelmalek. Cette katiba a, � sa t�te, un certain Belkacem Sid-Ali, alias Khaled Abou Amine, �g� de 32 ans et originaire de la gare d�Aomar, une localit� de la wilaya de Bouira. Il est consid�r� par les services de s�curit� comme un �l�ment radical oppos� � la loi portant r�conciliation nationale. Plusieurs responsables nous ont affirm� que cette phalange, El Arqam, ne compte d�sormais qu�une vingtaine de terroristes mais qui sont n�anmoins redoutables et peuvent encore causer des d�g�ts. Les responsables s�curitaires estiment que le commandement du mouvement arm� s�appuie sur les �l�ments de cette phalange pour des actions autour de la capitale. Dans le territoire allant de la ville des Issers, dans la wilaya de Boumerd�s, jusqu�� Tigzirt, dans le nord de la wilaya de Tizi-Ouzou, activent quelque 120 terroristes de la katiba El Ansar. Ce groupe est principalement charg� du financement du GSPC. Il aide, par ailleurs, les autres groupes de la Haute-Kabylie � mener des activit�s criminelles. Les terroristes de la phalange El Ansar sont en quelque sorte sp�cialis�s dans les activit�s li�es aux enl�vements, au racket des fellahs et pillage de sable. Les groupes locaux qui la composent commettent leurs forfaits dans le triangle Dellys�Cap- Djinet�Sidi-Daoud o� circulent des centaines de milliards provenant de l�agriculture, du vol de sable et d�autres activit�s �conomiques plus ou moins licites. Cependant, depuis la disparition de son fondateur, Sadaoui Abdelhamid, de Harek Zoheir et des principaux �l�ments du groupe de Bordj- Mena�el, cette phalange a perdu de son influence au sein du commandement du GSPC. A l�ouest de la zone 2, sur le territoire d�une partie de la capitale et l�ouest de la wilaya de Boumerd�s, il ne reste, selon les estimations de plusieurs sources s�curitaires, qu�une dizaine d��l�ments de la katiba El Feth, � leur t�te le dangereux Betitraoui. Fort heureusement, depuis l��limination de son bras droit, Ould Arbi, un �mir originaire de Corso, il n�a plus donn� signe de vie. Cette katiba avait, rappelons-le, apport�, avec la complicit� de quelques terroristes de la ville de Regha�a, son aide pour l�organisation de la s�rie d�attentats � la voiture pi�g�e qui ont touch� la capitale et sa p�riph�rie. De mani�re g�n�rale, les services de s�curit� consid�rent que la grande majorit� des terroristes encore en activit� dans le centre du pays sont d�un �ge jeune. Ils sont victimes des d�faillances du syst�me scolaire, pense-t-on. �La plus grande part sont d�anciens fellahs ou activaient dans les bandes de pilleurs de sable�, nous dit un officier. Ils n�ont donc pas les capacit�s de comprendre un discours politico-religieux, encore moins ce qu�est une strat�gie militaire. Ils ne sont que de la chair � canon, des souffre-douleur et des objets sexuels pour les �mirs. Certains se font �liminer d�s les premiers mouvements en tentant commettre des actes criminels. Les deux terroristes abattus dans la p�riph�rie de la ville de Boudouaou en cours de semaine sont des exemples concrets. Marginaux, mont�s au maquis il y a moins de 2 ans, les deux terroristes ont �t� neutralis�s d�s leur premi�re sortie. �Certains sont mont�s au maquis pour ramasser une fortune en un temps record ou par esprit de vengeance, parce que l�un des leurs a �t� abattu au maquis�, nous dira un second officier. �D�s lors, qu�est-ce qui entrave les redditions massives de ces terroristes ?�, avions-nous os� demander � ces officiers. �Il y a des redditions, mais pour des raisons de s�curit�, elles ne sont pas m�diatis�es. Cependant, lorsque ces jeunes sont induits en erreur et qu�ils int�grent un groupe terroriste, ils sont �pi�s. Ils n�ont plus droit aux visites familiales ni aux contacts t�l�phoniques. Ces contacts se d�roulent uniquement en pr�sence d�autres terroristes. � Ce qui complique les appels de la famille en vue d�une reddition.

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