Le secr�taire g�n�ral de la F�d�ration internationale d'athl�tisme (IAAF), Pierre Weiss, a estim� hier � P�kin que l'affaire des sept athl�tes russes soup�onn�es d'avoir manipul� des �chantillons d'urine �tait une �premi�re dans l'histoire de l'IAAF�. �C'est la premi�re fois que nous sommes confront�s � ce genre de cas dans notre histoire de manipulation d'�chantillons � cette �chelle�, a-t-il indiqu�, ajoutant que l'IAAF avait instruit l'affaire pendant plus d'un an. Le Conseil de l'IAAF, r�uni � P�kin, a transmis hier officiellement l'instruction du dossier � la F�d�ration russe, comp�tente pour mener � bien la proc�dure disciplinaire � l'encontre des sept athl�tes suspendues provisoirement. �Nous n'avons rien contre la Russie�, a pr�cis� Pierre Weiss. Ce n'est pas cibl� contre ce pays mais c'est le fruit du travail de notre d�partement antidopage qui compte 12 personnes �.Le Conseil a entendu par ailleurs le pr�sident de la F�d�ration russe, Valentine Balakhnichev, qui l'a inform� de la volont� des autorit�s russes de durcir leur loi en p�nalisant le dopage, et a estim� que la cr�ation de l'agence nationale au printemps allait contribuer � accentuer la lutte antidopage. La semaine derni�re, le pr�sident de la commission m�dicale du Comit� international olympique (CIO), Arne Ljungqvist, avait estim� que l'affaire des sept Russes �voquait un �dopage syst�matique�. Le 31 juillet, l'IAAF avait suspendu sept athl�tes femmes, dont cinq qualifi�es pour P�kin, pour �substitution frauduleuse d'urine� et avait indiqu� avoir confondu les athl�tes en stockant des �chantillons et en les comparant � des plus r�cents gr�ce � des techniques de comparaison ADN. Parmi les athl�tes incrimin�es figurait Yelena Soboleva, grande favorite du 1500 m.