Noureddine Benbraham, le commandant g�n�ral des SMA (Scouts musulmans alg�riens) vient de remporter une bataille importante face, � ses d�tracteurs. Hier, en r�unissant le conseil national en session extraordinaire � l�h�tel Mouflon d�or de Ben-Aknoun, il a r�ussi � arracher le quitus qui lui permettra �de confirmer les mesures d�j� prises � l�encontre de ses opposants�. Abder Bettache - Alger (Le Soir) Il a fallu faire appel aux services de l�ordre pour que le calme revienne � l�h�tel Mouflon d�or. Et pour cause, les opposants � Noureddine Benbraham, ayant eu vent de la tenue en session extraordinaire du conseil national des SMA, ont fait appel aux militants de base pour faire �chec � cette r�union. D�s que le mot d�ordre d�envahir la salle de r�unions fut donn�, les jeunes scouts sont entr�s en confrontation avec les partisans du commandant g�n�ral, lui signifiant �qu�il n�est plus le premier responsable des SMA�. La d�termination des uns � tenir ladite r�union et la r�solution des autres � emp�cher sa tenue a engendr� un d�sordre total dans la salle des conf�rences de l�h�tel. Le d�cor �tait indescriptible. Des tables et des chaises cass�es et un membre du conseil national bless�. Face � cette situation, les responsables de l�h�tel font appel � la police. Objectif : ramener l�ordre et �viter la confrontation aux cons�quences inattendues. L�intervention des forces de l�ordre, dont le chef de S�ret� urbaine de la localit� de Tixera�ne, a permis d��viter le pire. Les d�tracteurs de Benbraham, d�termin�s � aller au bout de leur action, ont observ� un sit-in � l�entr�e de la salle de conf�rences sous le regard vigilant des agents de police tout en scandant des mots d�ordre hostiles au commandant g�n�ral des SMA. Quelques minutes avant, Noureddine Benbraham a anim� une conf�rence de presse au cours de laquelle, il a rappel� �le complot qui se trame contre l�Alg�rie orchestr� par un parti politique, dont son pr�sident �. �Ils ont manipul� des jeunes en voulant d�stabiliser notre pays. Ceux qui sont derri�re ce complot seront d�nonc�s au moment opportun. J�ai la preuve de ce complot que je rendrai public le 30 ao�t prochain. J�ai un enregistrement de 42 minutes qui prouvera mes dires�, dira Benbraham, tout en �vitant de citer le nom du parti accus� encore moins le �complot qui vise l�Alg�rie�. Ayant appris que Benbraham �tait d�termin� � r�unir le conseil national, ses opposants ont tent� de forcer le cordon de s�curit� et de revenir � la charge pour emp�cher la tenue de la r�union. Encore une fois, il a fallu l�intervention des services de police renforc�s par l�arriv�e des �l�ments des CRS pour que le calme revienne. Suite � quoi, Noureddine Benbraham et les membres du conseil national p�n�trent dans la salle de conf�rence sous les cris de ses d�tracteurs qui l�accusent �d�avoir dilapid� l�organisation et pouss� ses enfants � l�exclusion�. Cette sc�ne renseigne, � elle seule, sur la grave crise qui pr�vaut au sein de l�organisation cr��e par le chahid Bouras durant la guerre de Lib�ration nationale. Cela dit, les travaux du conseil national entam�s, une motion de soutien � Noureddine Benbraham est lue par un membre du conseil national. �Au nom de cette instance, nous vous r�it�rons notre soutien � poursuivre le travail d�j� accompli au sein des SMA�, dira-t-il. Pour sa part, le commandant g�n�ral, confort� par ce retournement de situation, prend la parole et rappelle les accusations d�j� port�es � l�encontre de ses d�tracteurs. �Jamais nous n�accepterons que notre organisation soit l�otage d�une organisation politique. Les SMA ont une noble mission, celle d��duquer nos enfants et de construire une soci�t�. Ma col�re et ma d�ception �taient grandes lorsque j�ai appris que le jeune �g� de 14 ans s�est fait exploser � l�amiraut� de Dellys �tait membre des SMA d�Alger que je suis en train de nettoyer�, a-t-il indiqu�, laissant croire qu�au niveau d�Alger, il y a des sections qui n�adh�rent pas au travail de fraction que m�ne le gouverneur d�Alger. A ce titre, on apprend que des sections � l�image de celle El Fellah, dirig�e par M. Saci, a r�it�r� son soutien au commandant g�n�ral.