La centaine d'élèves qui fréquentent la nouvelle école primaire du chef-lieu de la commune de Saharidj, 45 km à l'est de Bouira, encourent quotidiennement un danger de mort dû au survol de leur école par une ligne électrique de moyenne tension (MT). Les fils électriques de cette ligne, réalisée depuis une vingtaine d'années, soit avant même l'implantation de l'école, sont détériorés et risquent de se détacher à n'importe quel moment. Sachant que cette localité est située en haute montagne connue pour ses violentes tempêtes, une catastrophe risque bien de se produire à n'importe quel instant. Les services concernés, à savoir l'APC de Saharidj et l'agence de la Sonelgaz de la daïra de M'Chedallah, doivent se pencher, sans délais sur cette situation qui met en danger une centaine d'innocents. La réalisation de cette école a-t-elle été précédée par une étude ? La réponse est, vraisemblablement non ; sinon comment expliquer son implantation sous une ligne électrique de moyenne tension de surcroît. La seule alternative possible, pour éradiquer ce danger, est la démolition pure et simple de l'établissement, ou la déviation de la ligne électrique. En attendant que les responsables concernés n'interviennent pour mettre à exécution l'une des solutions sus-citées la mort continuera à roder dans ce lieu de savoir.