Sonelgaz pourra faire prochainement l'objet d'une assignation. C'est ce que nous avons appris avant-hier de la bouche même du P/APC de Sahraridj, lors de notre déplacement dans cette commune. Le litige porte sur 3 points : la vétusté des câbles électriques qui rend leur rupture plus fréquente, occasionnant des risques mortels pour les citoyens ; l'absence de gaines pour l'isolation de ces câbles et le survol des terrains privés et publics de nombre de câbles sans autorisation. Parce que Sonelgaz n'a pas fait son travail, une vieille femme est morte en 1995 en voulant couvrir un câble qui passe au-dessus de son logement, accusait ce responsable. Aux dires de notre interlocuteur, beaucoup de citoyens se livrent à ce travail dangereux dans le but de s'entourer de précautions, car les fils électriques passent si près des toits. « Payez vos créances et nous interviendrons pour gainer les câbles », aurait répondu le responsable de Sonelgaz à l'APC de Saharidj. A propos du passage des câbles au-dessus des terrains privés et publics, le même responsable aurait fait remarquer au P/APC que les câbles avaient été posés avant l'attribution des terrains. Le P/APC est d'un avis contraire. Le village Saharidj serait, selon lui, issu du regroupement de plusieurs villages environnants détruits par les bombardements de 1958 qui ont ciblé cette zone montagneuse et forestière. Le P/APC a confié l'affaire à l'avocat de la commune, il y a environ une semaine. En signe de représailles, Sonelgaz menace l'APC de coupures si celle-ci n'honore pas dans une semaine sa dernière facture qui s'élève à 126 millions. Affaire à suivre.