Dans nos colonnes du mardi 2 septembre, dans l�article intitul� �Le march� de tous les maux��, nous avions fait �tat de la situation que vivaient au quotidien les �l�ves, les enseignants et les habitants des logements de l��cole Kouidri � Hay Sidi Ma�mar � cause des multiples d�sagr�ments et autres nuisances que g�n�re le march� illicite qui a envahi les rues autour du groupe scolaire du quartier. Les marchands, sans aucune g�ne, avaient m�me occup� l�aire de regroupement des �l�ves allant jusqu'� bloquer l�entr�e de l��cole avec leurs v�hicules et charrettes. Les �l�ves vivaient presque tous les jours �en live�, t�moins innocents des sempiternelles bagarres � l�arme blanche entre bandes rivales issues de localit�s diff�rentes. Du c�t� des habitations, ce n�est gu�re mieux, le bruit t�t le matin, les propos parfois d�une rare vulgarit� ont rendu la vie impossible aux familles. Aussi les habitants, en majorit� des enseignants, ont entrepris des d�marches et saisi par des p�titions les autorit�s locales, p�titions dont la presse �crite s�en est fait l��cho. Si le P/APC a promis qu�il ferait en sorte que dans les meilleurs d�lais, �nous allons proc�der � sa r�appropriation par une cl�ture en dur qui abritera les �l�ves�, propos qui avaient rassur� tout les plaignants, il a fallu attendre mardi dernier pour voir un fourgon de police prendre position devant l��cole t�t le matin pour d�gager l�aire de regroupement et interdire aux marchands l�installation de leurs �tals. Pour ce qui est des trottoirs squatt�s par les marchands, sous les fen�tres de la cit� des enseignants, le P/APC que nous avons contact� � ce sujet signalera : �L�application de la r�glementation en vigueur dans ce domaine appartient aux services qui en ont la charge et qui ont �t� mand�s. � Par ailleurs, dans un sous-sol de la cit� des enseignants s�est install� depuis des ann�es un marchand de volaille. Il continue � exercer son commerce de poulet vif, au vu et au su de tous et ce, malgr� l�arr�t� du wali il y a d�j� deux ans et qui est toujours en vigueur. La vente et l�abattage du poulet vif reprend peu � peu un peu partout d�ailleurs comme si ledit arr�t� �tait caduc. Un d�fi que certains lancent aux commissions d�hygi�ne communales. Jeudi, c�est au tour de l�Association des parents d��l�ves de cette �cole, qui, dans une correspondance adress�e � toutes les autorit�s et dont une copie nous a �t� remise, d�appeler les diff�rents responsables � prendre les mesures indispensables pour mettre un terme � cette situation. Un geste que l��cole appr�cierait.