Des habitants des rues Saïd Yahiaoui et Ahmed Assas observeront aujourd'hui un sit-in devant le siège de la daïra de Baraki afin d'exiger une solution radicale contre les marchands informels. Selon les signataires d'une pétition, dont nous détenons une copie, la situation est devenue « insupportable ». Toutes les rues et les trottoirs sont squattés. « Nous ne pouvons même pas utiliser nos véhicules ni évacuer un malades durant la journée », témoigne un habitant. Les signataires du document exigent des autorités locales qu'elles interviennent pour mettre fin à cette « anarchie et permettre aux riverains de respirer. Cela fait 20 ans que nous saisissons les autorités locales et sécuritaires, mais rien n'a changé à ce jour », lit-on dans la même pétition. Les habitants dénoncent le manque de civisme de certains vendeurs : « Aucun respect pour les habitants. Les cris, les insultes et autres grossièretés parviennent jusqu'à nos maisons », précisent les auteurs du document précité, dans lequel les habitants rappellent le danger qu'ils encourent lors des bagarres et autres rixes entre vendeurs, comme ce qui s'est passé le 7 mai dernier. Les écoles situées au niveau de ce quartier n'échappent pas aux désagréments causés par les vendeurs illicites qui squattent tout le périmètre voisin, ce qui gêne l'accès et la sortie à l'enceinte scolaire, ajouté à la nuisance sonore qui dérange la concentration des élèves pendant les cours. Pire encore, les habitants accusent certains vendeurs d'écouler de la drogue sous couvert de commerce.