A l�heure o� nous mettons sous presse, les membres du bureau f�d�ral de la F�d�ration alg�rienne de football n�avaient pas encore quitt� la salle des r�unions. Le conclave �ordinaire� consacr� � trois points essentiels (rapports des commissions, pr�paratifs du voyage de l�EN � Monrovia et d�cisions du TAS du 29 septembre dernier) et celui li� au �divers� �tait toujours en cours. Les d�bats, eux, ne semblaient pas perdre de leur intensit� tant le �contentieux� �tait lourd, comme le climat de suspicion qui r�gne au sein d�un bureau f�d�ral appel� � imploser plus t�t que pr�vu. Les d�lib�rations attendues en milieu de soir�e devaient aboutir � un �non-lieu�. Mohamed Bouchama - Alger- (Le Soir) - Lundi dernier, le TAS de Lausanne a mis en avant le caract�re juste et l�gal de la plainte des dirigeants du RC Kouba. Ces derniers se sont exprim�s devant le Tribunal arbitral de Lausanne en pr�sentant un dossier en b�ton. Contrairement � la f�d�ration de Hamid Haddadj qui a plus valu par la l�g�ret� des attendus et la faiblesse des arguments ayant pr�c�d� la prise de d�cision de d�falquer six points aux Koub�ens suite � l��clatement de l�affaire Khelidi. Non seulement le TAS a ordonn� le �d�dommagement sportif� du RCK mais il a aussi exig� le r�am�nagement du classement 2007-2008 de la superdivision. Ce qui a compliqu� davantage la position, d�j� inconfortable, de la f�d�ration tenue le 20 ao�t dernier juste � int�grer le RCK comme 17 clubs en premi�re division. Hier, les f�d�raux avaient fort � faire pour r�parer une injustice qui dure depuis quatre mois. Haddadj et ses pairs ont perdu les derni�res marques d�estime qu�ils avaient aupr�s de l�opinion sportive qui leur accordait � chaque fois les circonstances att�nuantes � la suite de la d�ferlante des scandales et autres humiliations sportives de nos clubs et s�lections. Le jour le plus long L�ind�cision a plan� le long du week-end des f�tes de l�A�d et durant toute la journ�e de ce 5 octobre pas trop particulier pour le football national. La r�union d�hier que la FAF a qualifi�e de tr�s ordinaire a pris son temps. Les 16 personnes qui �taient install�es, d�s 10h dans la salle des r�unions de la f�d�ration, n�avaient que tr�s peu de r�pit pour aller prendre un bol d�air dehors o� les tr�s nombreux journalistes guettaient la moindre information. Les repas froids servis aux environs de 14h allaient d�clencher un premier mouvement des foules. Les reporters pensaient alors que le tour de man�ge pr�par� par les f�d�raux avait pris fin. Trop d�optimisme pour rien. Les pr�pos�s � la bouffe n�en seront pas plus s�r ce qui tramait � l�int�rieur de la salle. Celle-ci d�gageait une odeur de souffre mal contenue par la sensibilit� du pr�sident de la FAF � n�autoriser aucune fuite. Les minutes et les heures d�filaient sans que le moindre indice transparaisse de ce conclave-marathon. Le verdict allait-il tomber au milieu de la nuit ? La question �tait sur toutes les l�vres. �Plus aucun doute, c�est la nouvelle facette de la justice de la nuit. La FAF est dirig�e par des juristes qui feignent ignorer les principes cardinaux de la loi�, estimaient quelques journalistes pr�sents devant la porte menant � l�int�rieur de l��difice abritant les bureaux de la f�d�ration. La certitude est aliment�e par un v�cu qui fait de la maison de Dely-Ibrahim un autre cabinet noir. La justice de la nuit avait tout pour s�exprimer de nouveau. M. B. Le CAB exige l�application de la r�glementation Dans une conf�rence tenue mardi dernier, juste apr�s l�annonce du verdict du TAS de Lausanne, concernant l�affaire RCK-USMH, le pr�sident du Chabab Aur�s Batna est revenu sur la gen�se de cette affaire, qui n��tait au d�part qu�un complot ourdi contre son �quipe. Il pr�cisera d�embl�e que �tout a commenc� apr�s le nul entre les deux �quipes de la capitale, qui devait ouvrir la porte de l�accession au CAB, avant que le travail de coulisses ne fasse son effet au niveau de la Ligue nationale, pour sortir ses fameuses r�serves sur le joueur Khelidi, lesquelles r�serves auraient �t� formul�es et r�dig�es par le secr�taire g�n�ral de la Ligue nationale lui-m�me. L�affaire a �t� trait�e � 23h30 par une seule personne et rendue publique la veille de la derni�re journ�e du championnat. Par ailleurs, alors qu�il aurait �t� plus sage de reporter toute la journ�e, les �combinards � de la Ligue nationale ont ajourn� la rencontre ASMO-OMA, dont l�importance concernait uniquement la formation d�Arzew menac�e par la rel�gation. �Le complot ne s�est pas arr�t� l�, puisque s�ensuivit une campagne m�diatique, via la radio nationale et certains journaux, pour dire que les jeux sont faits�, poursuit le pr�sident du CAB qui ajoutera : �Nous avons essay� d��pargner aux joueurs une certaine d�mobilisation, mais le pire est arriv� avec un d�l�gu� qui a achev� le sale boulot � Mohammadia. Lors de la r�union technique, il dira aux deux capitaines et aux organisateurs que l�USMH est d�j� en nationale 1 et que la victoire du CAB scellera la descente du SAM.� M. Nezzar Farid dira que �l�atmosph�re �tait �lectrique et que le r�le jou� par l�ex-officier de police �Ami Ahmed� (d�l�gu� au match) a donn� de l�ampleur � l�enfer que nous vivions. Les joueurs �taient abattus, mais ont arrach� miraculeusement le nul�. Il s�expliquera sur le pourquoi de cette affaire. �Certains au niveau de la Ligue n�admettaient pas l�accession de trois clubs de l�est du pays, encore moins de deux clubs de Batna.� A la question de savoir ce que compte faire sa direction � la lumi�re de la d�cision finale du TAS de Lausanne, surtout l�instruction de revoir le classement de la nationale 2 pour la fin de saison 2006/2007, Nezzar a �t� cat�gorique concernant l�application de la r�glementation. �Si la nationale une reste � seize (16) clubs, le CAB n�a aucune r�clamation � formuler. Il est en nationale 2, bien qu�il ait �t� le dindon de la farce. Une autre formule signifie une r�forme et le CAB est en droit de faire partie de l��lite. � Les dirigeants du Chabab ont demand� � la Ligue nationale le report de la sixi�me journ�e de la D2, du moins le report de la rencontre MOCCAB. Ils pr�f�rent que la d�cision soit prise par d�autres personnes plus cr�dibles, car avec cette affaire, les actuels membres de la Ligue nationale et ceux de FAF n�ont aucun cr�dit et feront mieux de d�missionner. M. Nezzar dira pour conclure : �Nous sommes pr�ts � aller jusqu�au bout par le biais du dialogue et du droit, car cette �affaire Khelidi�, dont on a us� pour faire acc�der un club alg�rois, va tourner au vinaigre pour ses initiateurs qui ont emp�ch� le CAB de retrouver la nationale 1 en usant de tous les moyens extrasportifs.�