D�fenseur central sobre et efficace, Samir Galoul est en train de s�affirmer comme le pilier de l�arri�regarde de la jeune cavalerie nahdiste. Meneur d�hommes, il constitue une v�ritable assurance d�fensive. Ses belles prestations ont donn� bien des regrets aux dirigeants mouloud�ens qui ont commis l�erreur de laisser filer un tel joueur. Le Soir d�Alg�rie : Le NAHD, leader du championnat, c�est aussi une bonne surprise pour vous ? Samir Galoul : Je n�appellerai pas cela une surprise. D�un c�t�, on recueille les fruits d�une pr�paration s�rieuse et rigoureuse. Bien s�r, je ne vous dirai pas que nous nous attendions � occuper la premi�re place, mais c�est une position qui nous motive davantage et qui va nous pousser � �tre toujours ambitieux. Mais cela va vous mettre plus de pressions aussi. C�est vrai, parce que nous allons �tre attendus partout et maintenant, en tant que leader, le NAHD est devenu l��quipe � battre. Mais ceci ne va pas nous emp�cher de vouloir poursuivre cette marche victorieuse, m�me si la suite du championnat s�annonce plus difficile. Avec notamment un d�placement p�rilleux au Khroub et la r�ception de votre dauphin, la JSM B�ja�a ? Nous avons conscience que le plus dur reste � faire. On recevra la JSMB, ensuite il y aura la venue de l�ESS. M�me avec l�appui de nos supporters, ce ne seront pas des rencontres faciles, �tant donn� que ce sont des formations exp�riment�es et compos�es de joueurs de talent. Vous allez affronter les grosses cylindr�es, sans oublier les derbies contre l�USMA et le CRB ? Pour le moment, savourons le bon parcours que nous avons effectu�. De toute fa�on, notre objectif n�est pas de remporter le titre, mais de construire une �quipe sur deux ans. Nous visons une place honorable. Comment expliquezvous que le MCA, que vous connaissez bien, obtienne des r�sultats moins brillants, avec un budget nettement sup�rieur � celui du NAHD ? Le probl�me du Mouloudia dans le fait r�side que c�est un club tr�s populaire et surm�diatis�. Alors, � chaque d�but de saison, les Mouloud�ens se mettent la pression, malgr� eux, en �tant oblig�s � chaque fois de jouer sur au moins deux fronts. Par cons�quent, c�est une situation tr�s difficile � g�rer. Par contre, au NAHD, il y a moins de pression et, de plus, on a une �quipe dont la moyenne d��ge ne d�passe pas vingt et un ans. Les jeunes ont plus faim et ont envie de d�montrer leurs qualit�s. Ils se donnent � fond et ont la rage de vaincre. Quand on vous dit que les dirigeants mouloud�ens regrettent votre d�part, que r�pondriez-vous ? D�abord, cela me fait plaisir, parce que cela veut dire que, quelque part, on reconna�t ma valeur, d�autant plus que, je dois l�avouer aujourd�hui, je voulais terminer ma carri�re au Mouloudia et je le dis avec tout le respect que je dois � l��quipe du NAHD. Malheureusement, il y a eu des probl�mes qui m�ont pouss� � partir. A partir de l�, les dirigeants husseind�ens m�ont ouvert la porte et je suis bien d�cid� � me donner � fond. Et si jamais les dirigeants mouloud�ens vous demandaient de revenir, que feriez-vous ? C�est une question de �mektoub�. Jusqu�� preuve du contraire, je suis aujourd�hui au NAHD o� je me sens bien, Dieu merci. C�est Nour Benzekri qui est � l�origine de votre venue. C�est un entra�neur qui vous a lanc� � Bordj-M�na�el. Comment le d�crivezvous ? Benzekri m�avait lanc� en 1994 � Bordj-M�na�el effectivement. C�est un monsieur qui n�est plus � pr�senter. C�est le coach qui ne badine pas avec la discipline et la rigueur. Par ailleurs, il ne fait aucune diff�rence entre les joueurs. Pour lui, il n�y a pas de noms. Pour r�sumer, je dirai que, lorsqu�on a un entra�neur de cette trempe, on ne peut que se donner � fond, car c�est aussi un fin psychologue. Est-ce � dire que vos futurs adversaires doivent s�attendre � affronter une cavalerie nahdiste tr�s d�termin�e ? Ce qui est certain, c�est que nous ne l�cherons rien. On est serein et on va continuer notre bout de chemin avec la m�me d�termination et l�envie de d�montrer que nous m�ritons bien cette premi�re place.