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BELGIQUE Perquisitions, arrestations et interpellations dans des quartiers bruxellois � majorit� marocaine
De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari
La police f�d�rale a proc�d�, avant-hier, � Molenbeek et � Schaerbeek, deux quartiers populaires de Bruxelles, � majorit� marocaine, � des op�rations anti-terroristes qualifi�es �d�envergure�. Agissant sur la base de renseignements �solides�, les f�d�raux n�ont pas fait dans la dentelle. Les descentes furent �muscl�es�, tr�s �dures�. S�il n�y a pas eu d�abus ou de d�passements, la mani�re forte utilis�e n�a pas manqu� d�intriguer journalistes et observateurs. La police f�d�rale belge, traditionnellement discr�te, mais efficace, a sembl� cette fois-ci particuli�rement tendue, sur les nerfs. Il est vrai, cependant, que depuis quelques mois, les belges soup�onnent, fortement, des parties marocaines li�es � la mouvance islamiste de �piger� pour le Palais royal. L�affaire �Belliradj� (le Belge-Marocain arr�t� au Maroc puis confondu par la presse bruxelloise de jouer le Makhzen en utilisant l�islamisme) a, selon des indiscr�tions distill�es, sans doute volontairement �t� un tournant majeur. Le renseignement du royaume de Belgique ayant opt�, depuis, pour une coop�ration avec les Marocains � double niveau. Le premier est, certes, l��change d�informations pouvant permettre le d�mant�lement de r�seaux islamistes en Belgique ou au Maroc. Le second est d�ordre strat�gique. Ne pas se laisser entra�ner dans une surench�re marocaine anti-islamiste en Belgique pour ne pas s�enfermer dans les calculs de Rabat. La Belgique refusant, par ailleurs, de lier la lutte anti-terroriste � une autre quelconque strat�gie. De peur, sans doute, que le Maroc ne n�gocie, au prix fort, sa coop�ration en la mati�re. Vu la pr�sence d�une communaut� marocaine exceptionnellement �lev�e en Belgique. D�o�, sans aucun doute, la vigilance bruxelloise actuelle. Ni le parquet f�d�rale, ni la police judiciaire n�ont tenu � commenter l'op�ration. Ce qui prouve son caract�re sensible.