L�Agence nationale d�assainissement a confi� � un bureau d��tudes fran�ais (Saunier-Associ�s), une mission aux fins d��tablir un diagnostic et r�habiliter le r�seau d'assainissement des eaux de Bordj-Bou-Arr�ridj et de S�tif. Le co�t de cette �tude est de 17 milliards de centimes. La protection de la ville des crues des quatre oueds notamment : oued Slib, oued Ourdj, oued Boumergued et oued Merissane, et la remise en l��tat du r�seau d�assainissement des eaux co�teront au minimum 75 milliards de centimes. Et pour cause : le r�seau d�assainissement des eaux est � 45 % d�fectueux, � telle enseigne que l�Office national d�assainissement a effectu� uniquement pour l�ann�e 2008, 12 000 interventions dans le chef-lieu de wilaya, 7 200 pour la da�ra de Ras-El-Oued, 8 400 pour la commune de A�n-Tagrout et enfin 4 200 pour la da�ra de Bordj-Ghedir. Au total, il y a eu 21 800 interventions, dont le montant s��l�ve � 650 millions de centimes. Les techniciens de l�ONA de Bordj-Bou-Arr�ridj qui ont la rude t�che racontent que lors de leurs multiples interventions pour assainir les conduites des eaux us�es, ils trouvent des carcasses d�animaux, des ordures m�nag�res, des moteurs, du sable m�lang� � du ciment, des carcasses d�appreils �lectrom�nagers, des pneus, etc. Cela est d� � l�incivisme des citoyens, des entreprises du b�timent qui jettent les gravats dans les regards � tampons, et les avaloirs. Plus grave, ce sont les entreprises engag�es par les APC, qui ont couvert � 80 % les regards � tampons et les avaloirs, voil� comment est gaspill� l�argent public dans la wilaya de Bordj- Bou-Arr�ridj. Pourtant, le code des march�s publics est clair, il a pour objet de garantir la libert� et l��galit� d'acc�s � la commande publique, ainsi que le bon emploi des deniers publics, il d�veloppe � cette fin un ensemble de r�gles et de proc�dures qui privil�gient la transparence et la coll�gialit� dans la prise de d�cision pour le choix de l�entreprise. Le dysfonctionnement est visible, la direction technique charg�e du contr�le et du suivi des travaux par les APC, ainsi que d�autres directions ont �t� d�faillantes soit par incomp�tence, soit par le fait d�un passe-droit ; les deux ont un co�t �norme dans la gestion de la cit�. Mais on peut expliquer la situation de la mani�re suivante : �Nous sommes dans un pays non d�mocratique, dans lequel les dirigeants, en l�absence de s�paration des pouvoirs, ne sont soumis � aucun contr�le s�rieux, offrant un terrain propice � la corruption et, plus g�n�ralement, � la confusion des int�r�ts priv�s et de l�int�r�t public. Les responsables publics ne ressentent aucun scrupule � retirer un profit personnel de leurs pr�rogatives. De nos jours, cette confusion d�int�r�t constitue une caract�ristique commune pour la plupart des villes d�Alg�rie, o� un homme, une famille, un parti politique ou un clan d�tiennent les leviers de la puissance publique pour en tirer une plus-value au d�triment du peuple. Layachi Salah-Eddine SOLIDARIT� AVEC LES PALESTINIENS 20 � 30 000 personnes au rendez-vous de Ghaza 20 000 citoyens environ ont parcouru les art�res principales de la ville de Bordj-Bou-Arr�ridj, scandant des slogans de soutien � Ghaza. Des femmes, des jeunes filles, des personnes �g�es et des jeunes se sont regroup�s devant l�ancien si�ge de la wilaya pour se rendre dans une marche pacifique vers l�actuel si�ge de l�ex�cutif, situ� � la sortie ouest du chef-lieu. Il aura fallu � peine une dizaine de minutes pour que l�espace du si�ge soit compl�tement envahi par les marcheurs. Notons que les forces de l�ordre n�ont pas eu � intervenir.