Distribuant des d�cisions portant la signature falsifi�e de son pr�sident, ce dernier parle de faux et usage de faux, un �lu du Parti des travailleurs (PT), dans la commune de Boumerd�s, a cr�� une zizanie parmi les citoyens de la commune. Plus grave, ces attributions faites dans la rue ont �t� les causes de graves d�passements contre certaines familles. En effet, les b�n�ficiaires de ces fameuses d�cisions � il est question de 120 exemplaires remis dans l�opacit� � se pr�sentent dans des sites de chalets et cassent les portes des habitations en pr�fabriqu�. Or, celles-ci sont g�n�ralement d�j� occup�es par des familles. S�ensuient alors des situations conflictuelles qui pourraient d�raper. �Chaque jour, nous intervenons pour �viter le pire�, dira M.Sarni, le P/APC , qui nous a re�us dans son bureau en pr�sence de ses principaux collaborateurs. Celui-ci nous a montr� les copies de quelques exemplaires falsifi�s. �Plus grave, cet �lu a commis des d�passements contre des familles qui habitent des chalets. De son propre chef, il a tent� de les expulser ill�galement�, ajoutera notre interlocuteur. Le wali a donn�, par ailleurs, des instructions pour sa suspension. Et pour cause, une plainte a �t� d�pos�e aupr�s du procureur de Boumerd�s contre ce repr�sentant du parti de Louisa Hanoune. Selon M. Sarni, il a �t� convoqu� par les brigades de gendarmerie de Boumerd�s et Th�nia mais, toujours d�apr�s le premier magistrat de la municipalit�, il n�a pas daign� se pr�senter. Par ailleurs, selon plusieurs sources d�information, des chalets changent ces derniers jours de propri�taire � raison de 600 000 DA. Au niveau des �lus communaux, aucun d�menti cat�gorique n�a �t� formul� au sujet de cette information qui circule ces derniers jours en ville. Par ailleurs, les membres de l�assembl�e affirment qu�ils butent sur le refus des acqu�reurs de ces fausses d�cisions de t�moigner devant les services de s�curit�. �Ils ont sans aucun doute peur de tout perdre�, mais le mal est fait. Ils seront finalement les dindons de la farce. A ce propos, le P/APC et ses collaborateurs lancent un pressant appel aux acqu�reurs ill�gaux des chalets. �Ils s�exposeront par cons�quent � des sanctions p�nales pour violation de domicile. De toutes les fa�ons, ils seront immanquablement expuls�s.� Pour l��quipe dirigeante de la commune, il n�y a eu aucune distribution de chalets depuis quelques mois. Selon eux, toute r�partition se fera par le biais de la commission ad hoc install�e au niveau de la da�ra.