Dans une p�tition, les propri�taires de la cit� des 150 logements sise le Rocher dans le chef-lieu de Sidi-Bel- Abb�s montent au cr�neau pour r�clamer l��lectricit� et une b�che d�eau dont ils disent s��tre acquitt�s des frais depuis longtemps. Les 34 signataires de la p�tition d�clarent avoir proc�d� au versement des frais de pose de compteurs d��lectricit� (10 000 DA par locataire) et de r�alisation d�une b�che d�eau (15 000 DA par locataire). Or, selon eux, jusqu�� aujourd�hui, pas de courant �lectrique ni de bache d�eau. �Nous nous d�brouillons tant bien que mal, nous d�pendons d�immeubles et chantiers avoisinants pour disposer de l��lectricit� ; la Sonelgaz que nous avons contact�e a affirm� ne pas avoir �t� sollicit�e ni pay�e pour la pose de compteurs �lectriques dans les logements�. Les locataires soul�vent aussi un autre probl�me, l��tat de la cit� o� camions et autres engins font toujours partie du d�cor, vu que d�autres travaux non pr�vus sont en cours. Des locaux commerciaux au rez-de-chauss�e ont �t� reconvertis en logements faute d�acqu�reurs. �Nous habitons depuis 2007 et jusque-l�, notre cit� est un v�ritable chantier. Le rev�tement de la chauss�e et des aires de jeux n�a pas �t� r�alis�, situation qui ne facilite pas notre quotidien avec en plus l�acc�s de nos immeubles qui est une v�ritable prouesse pour nous et nos enfants.� Les locataires qui ne d�col�rent pas se sont rassembl�s mercredi dernier devant la wilaya pour exiger une intervention du wali. De son c�t�, l�entrepreneur a d�clar� que si la pose des compteurs d��lectricit� n�a pas �t� encore effectu�e � ce jour, c�est parce que 36 locataires ne se sont pas encore acquitt�s de leurs frais, cela d�une part. D�autre part, la r�alisation de la b�che d�eau ne se fera qu�une fois tous les travaux du parking compl�tement achev�s. Quant au rev�tement de la chauss�e, le promoteur a �voqu� les pr�cipitations intermittentes tout le long de ces derniers mois qui ont emp�ch� le bitumage. En ce qui concerne l�histoire des locaux am�nag�s en appartements, celui-ci se d�fendra expliquant qu�initialement c��taient des logements et non des locaux comme les contestataires le pr�tendent.