Nous avions pr�vu au d�part de consacrer deux �Soir Retraite� aux questions du cumul de pensions de retraite CNR-salari�s et Casnos-non-salari�s, mais la particularit� de ce dossier et l'abondance du courriel des internautes du Soir d'Alg�rie nous ont amen� � ajouter deux autres �Soir Retraite� (le quatri�me et dernier paraissant ce jour), et encore, nous n'avons pas trait� le courrier adress� par voie postale. L'�dition d'aujourd'hui est r�serv�e enti�rement aux emails restants. Quelles sont les premi�res conclusions � tirer de ces quatre num�ros sur la Casnos ? Cette derni�re a encore beaucoup � faire en direction de ses assur�s sociaux : cela ne n�cessite pas beaucoup de moyens pour am�liorer l'accueil, la qualit� des prestations, l'information et la communication ; c'est juste une question de bonne volont� et de rigueur. Le minist�re de tutelle � Travail et S�curit� sociale � se doit de le rappeler � la Casnos. Quant au conseil d'administration de cet organisme, compos� majoritairement de repr�sentants d'organisations professionnelles (commer�ants, professions lib�rales, etc.), c'est la grande inconnue : il y a quelques ann�es, certains membres de ce conseil affil�s � l'Union des commer�ants �taient surtout soucieux de multiplier les jetons de pr�sence et d'empocher le maximum de frais de... mission ! Un des gros probl�mes de la Casnos est sa situation financi�re � ce qui, malheureusement, ne l'emp�che pas de trop d�penser en fonctionnement et en construction de si�ges r�gionaux trop co�teux �, situation due principalement aux faibles recettes (la grande majorit�, pour ne pas dire la totalit� des assur�s Casnos, sous-d�clarant leurs revenus et donc cotisant tr�s peu). Comment exiger des droits quand on ne cotise pas assez ? La solution au marasme de la Casnos est dans le camp des non-salari�s et de leurs organisations professionnelles pour peu qu'elles soient r�ellement repr�sentatives, ce qui est encore tr�s loin d'�tre le cas.