�C�est une r�alit�, un fait. Pour avoir un rendez- vous en radioth�rapie, il faut attendre jusqu�� une ann�e�, a d�nonc� hier la pr�sidente de l�association Nour Doha pour la prise en charge des malades canc�reux, qui se dit impuissante devant la souffrance des malades. Rosa Mansouri - Alger (Le Soir) - Les personnes atteintes des h�patites B et C se plaignent, quant � elles, de la mauvaise prise en charge de leurs dossiers au niveau des caisses de la S�curit� sociale. �Invalides en raison des longs traitements qu�elles suivent, les personnes atteintes d�h�patite ne sont consid�r�es ni comme des salari�s, ni comme des retrait�s�, dira M. Missaoui Mohamed, secr�taire g�n�ral de l�association SOS H�patites. �Nous ne savons plus � quelle cat�gorie d�invalides ou de salari�s nous appartenons. Si nous sommes des salari�s, les autorit�s doivent nous int�grer parmi les b�n�ficiaires des derni�res augmentations de salaire d�cid�es par le pr�sident de la R�publique. Dans le cas contraire, il faut r�gulariser notre situation dans la cat�gorie des retrait�s pour acc�der aux m�mes droits que ces derniers�, a plaid� M. Missouni. Selon lui, les changements de statut n�cessitent une loi vot�e par le Parlement. Mais a priori, cela ne fait pas partie des pr�occupations des pouvoirs publics. Un cri de d�tresse a �t� lanc� hier par plusieurs associations � l�occasion de la tenue, � l�h�tel El Aurassi � Alger, de la troisi�me �dition du �Printemps des patients�, une initiative d�un r�seau d�associations des malades chroniques. Convi� � cette rencontre, le directeur de la pr�vention au minist�re de la Sant�, Dr Ouahdi, dira, � propos des h�patites, que le minist�re a pris la d�cision de d�pister les h�patites � travers l�ensemble des centres de d�pistage du VIH sida. Il est �galement pr�vu pour l�ann�e 2009 l�ouverture de huit annexes r�gionales de l�Institut Pasteur. Ce qui r�glera, selon lui, la question du d�pistage pr�coce de ces maladies. Le repr�sentant du minist�re a soulev�, par ailleurs, la probl�matique de la coordination interminist�rielle en mati�re de prise en charge des maladies chroniques. Concernant le dossier de la contractualisation des h�pitaux avec la Cnas, le Dr Ouahdi a rassur� que le dernier d�lai est fix� pour la fin de l�ann�e en cours et en aucun cas il ne sera d�pass�. Quant au r�seau du patient, c�est l�enfer au quotidien � chaque appel de d�tresse d�un patient, soit pour un rendez-vous � l�h�pital, soit pour le remboursement des frais m�dicaux ou pour l�acquisition d�un m�dicament indispensable qu�il ne trouve plus dans les pharmacies. Profitant de la pr�sence du repr�sentant du minist�re de la Sant�, les associations ont expos� les contraintes auxquelles font face les malades chroniques. La pr�occupation majeure exprim�e avec insistance est celle relative � l�identification syst�matique du malade chronique, qui doit b�n�ficier d�une prise en charge sp�cifique en mati�re de soins et de S�curit� sociale. Comme il est du devoir des pouvoirs publics de mettre � leur disposition les moyens n�cessaires, notamment le transport pour leur faciliter l�acc�s aux centres de sant� et de prise en charge des malades chroniques. En mati�re de S�curit� sociale, le r�seau a plaid� pour l��largissement de la contractualisation aux autres formes d�hospitalisation, � savoir l�hospitalisation de jour et � domicile qui, elle aussi, engendre des frais importants, qui sont souvent support�s par la famille du patient. R. M. TUBERCULOSE La nouvelle politique qui trompe L�information faisant �tat d�une recrudescence de la tuberculose dans plusieurs wilayas a �t� d�mentie, hier, par le directeur de la pr�vention au niveau du minist�re de la Sant�, de la Population et de la R�forme hospitali�re. Selon lui, la pr�tendue recrudescence est en r�alit� le r�sultat d�une politique positive de d�pistage de cette maladie. �L�OMS nous a demand� de stabiliser les chiffres par une politique de pr�vention bas�e essentiellement sur la multiplication des centres de d�pistage. C�est ce que nous avons fait. Nous identifions m�me les tuberculeux positifs, ce qui a laiss� croire � une recrudescence de la maladie�, explique-t-il. Cela �tant, il n�a pas d�menti l�existence de l�affection. R. M. 5 000 CAS DE SCOLIOSE EN 2008 Le cartable scolaire en est-il la cause ? Les causes ne sont pas encore identifi�es, mais le chiffre est effarant. 5 000 �l�ves scolaris�s sont atteints de la scoliose en 2008. Identifi�s par les unit�s de d�pistage scolaire, ces cas sont actuellement pris en charge pour stopper l��volution de ce handicap. Selon le directeur de la pr�vention au niveau du minist�re de la Sant�, le Dr Ouahdi, le cartable scolaire pourrait �tre le premier facteur de l�apparition de la maladie chez les enfants scolaris�s. Cependant, il n�a pas voulu s�avancer davantage sur cette question.