La F�d�ration internationale de football (Fifa) et l'Agence mondiale antidopage (AMA) ont calm� provisoirement leur diff�rend sur les exigences de localisation des stars du ballon rond, sans laquelle les contr�les antidopages inopin�s sont difficiles � mener. Lors d�une r�union cette semaine � Zurich avec les responsables m�dicaux de la Fifa, le directeur g�n�ral de l�AMA, David Howman, a reconnu le nouveau r�glement antidopage de la f�d�ration, acceptant que le syst�me soit test� cette ann�e avant de le r��valuer pour 2010. Mais si le r�glement mentionne bien l�obligation pour les joueurs cibl�s de se plier aux exigences de localisation, la page concernant les modalit�s reste enti�rement vierge. Depuis le 1er janvier, la lutte antidopage a pris une nouvelle �tape avec l�obligation pour tous les sportifs de haut niveau, cibl�s par les agences nationales antidopage ou leurs f�d�rations internationales, de fournir une heure par jour, o� ils peuvent �tre localis�s � un endroit pr�cis. Alors que les cyclistes ou les skieurs sont habitu�s depuis plusieurs ann�es � livrer leur agenda des prochaines semaines, joueurs de tennis, de rugby ou de football ne le sont pas et ont eu pour certains du mal � s�y plier. Au nom du respect de la vie priv�e des joueurs, Michel Platini, le pr�sident de l�UEFA, a ainsi r�clam� que les stars du football soient laiss�s tranquilles pendant leurs cong�s. Trouvant �pas acceptable que des contr�les soient effectu�s pendant les courtes vacances des joueurs�, la Fifa et l�UEFA ont annonc� le 24 mars qu�elles rejetaient cette politique de localisation. Revirement Pourtant, la Fifa avait fait int�grer dans les r�glements internationaux antidopage une clause permettant aux sports d��quipe de remplir les formulaires de localisation de mani�re collective. Son pr�sident Sepp Blatter �tait aussi l�un de ceux ayant vot� ces nouvelles r�gles lors de la r�union de l�AMA en mai 2008 � Montr�al. Surpris de ce revirement, le pr�sident de l�AMA, John Fahey, a aussit�t reproch� aux deux instances �d�ignorer la r�alit� du dopage dans le sport�. �L�un des principes de base des contr�les du dopage efficaces est l�effet de surprise et la possibilit� de contr�ler un sportif sans pr�avis 365 jours par an�, a soulign� M. Fahey. �L�exp�rience a montr� que les sportifs qui trichent saisissent tous les possibilit�s de le faire et se dopent quand ils pensent qu�ils ne seront pas contr�l�s�. Apr�s la rencontre lundi dernier entre l�AMA et la Fifa, le plus grand flou demeure sur cette histoire de vacances. Trou de trois semaines ou pas, l�Agence mondiale antidopage esp�re surtout que les choses vont se calmer d�elles-m�mes, en laissant le temps aux sportifs d�int�grer leurs nouveaux devoirs. En France, apr�s la grogne des premi�res semaines, les capitaines des �quipes de 1re et 2e divisions, les seuls concern�s dans le foot par les mesures de localisation, se plient ainsi parfaitement � leurs obligations, selon l�Agence fran�aise de lutte contre le dopage (AFLD).