Le Conseil de la nation a proc�d�, hier, � l�installation des nouvelles structures parlementaires. Profitant de cette occasion, Abdelkader Bensalah a prononc� un long discours � la gloire de Abdelaziz Bouteflika. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Apr�s avoir �t� le premier haut responsable de l�Etat � soutenir officiellement la r��lection de Abdelaziz Bouteflika, Abdelkader Bensalah a mis � profit, hier, le perchoir du Conseil de la nation pour f�liciter le pr�sident de la R�publique. �Le peuple, dans sa majorit�, a choisi Abdelaziz Bouteflika. Nous le f�licitons et f�licitons toute l�Alg�rie � travers lui�, a-t-il martel� � l�occasion d�une s�ance pl�ni�re consacr�e � l�installation des nouvelles structures parlementaires. Le pr�sident du Conseil de la nation ne s�est pas content� de simples congratulations puisqu�il s�est m�me engag� � mettre l�institution qu�il pr�side � la disposition du chef de l�Etat. �Suite � l�obtention de ces r�sultats (�lectoraux) gr�ce aux efforts d�ploy�s par les diff�rents courants politiques influents et par la soci�t� civile, nous estimons que les membres du Parlement ne peuvent se tenir � l��cart de cette dynamique. Les s�nateurs poursuivront leur soutien et leur appui au programme pr�sent� par le pr�sident de la R�publique et se tiendront � ses c�t�s pour l�appliquer �, a d�clar� Abdelkader Bensalah. Il poursuit ainsi son discours : �Il est vrai que monsieur le pr�sident de la R�publique a pris une grande responsabilit�. Il en est pleinement conscient. Notre responsabilit� � nous est logique et nous devons nous tenir � ses c�t�s et lui fournir le soutien n�cessaire pour lui permettre de r�aliser les engagements qu�il (Bouteflika, ndlr) a pris face aux citoyens. Nous devons donc �tre � la hauteur des attentes de ce peuple grandiose. Nous devons nous mettre � son service (le peuple) avec fid�lit� et abn�gation. Nos activit�s et nos d�bats parlementaires prochains devront �tre � la hauteur des aspirations du peuple.� A travers ce discours, le pr�sident du Conseil de la nation a mis devant le fait accompli l�ensemble des partis politiques si�geant au sein de la Chambre haute du Parlement. Plus grave encore, il a balay� d�un revers de main le principe de la s�paration entre les pouvoirs. Un principe pourtant consacr� par la Constitution.