Fin de calvaire pour les hospitalo-universitaires ? En tout cas, c�est ce qui ressort du communiqu� du minist�re de l�Enseignement sup�rieur et de la Recherche scientifique (MESRS) qui fait �tat de l�engagement de ce d�partement, en collaboration avec celui de la Sant�, � prendre en charge les pr�occupations des hospitalo-universitaires. Rosa Mansouri - Alger (Le Soir) - Fra�chement reconduits � leur poste de ministre, MM. Harraoubia et Barkat semblent enfin dispos�s � �couter les hospitalo-universitaires, m�me si la d�marche du dialogue et de la concertation n�a pas �t� faite directement envers les syndicats. En effet, c�est � l�occasion de la r�union pl�ni�re des pr�sidents des Comit�s p�dagogiques nationaux de sp�cialit� en sciences m�dicales (CPNS), que les deux ministres ont fait part de �leur enti�re disponibilit� � prendre en charge les pr�occupations des hospitalo- universitaires et d�axer leurs efforts conjoints pour l�am�lioration des conditions de la formation universitaire et des activit�s hospitali�res et d�explorer toutes les voies et de mobiliser tous les moyens qui garantissent la stabilit� de ces personnels et d�assurer leur progression dans leur carri�re hospitali�re et universitaire�. Apr�s avoir tourn� le dos aux hospitalo-universitaires en gr�ve depuis plusieurs semaines, les deux membres du gouvernement affichent une volont� d�apaisement, mais manquent d�initiative, notamment trancher la question de la notification de la r�tribution accord�e aux hospitalouniversitaires. Au moment o� ces derniers s�ent�tent � poursuivre le mouvement de gr�ve jusqu�� obtention d�finitive de cette indemnit�, les deux ministres parlent d�une �indispensable concertation � tous les niveaux pour la prise en charge des probl�mes pos�s par la communaut� scientifique hospitalo-universitaire qui, soulignent-ils, fait partie de l��lite nationale �. R�agissant � ces propos, les repr�sentants des deux syndicats en gr�ve affirment, � leur tour, que �le seul dialogue qui puisse exister est celui d�entendre les deux responsables d�clarer la signature de l�octroi de la r�tribution promise�. Plus mena�ants encore, les syndicats ajoutent que tr�s peu de temps reste aux pouvoirs publics pour r�agir dans le bon sens, avant d�entamer la derni�re ligne droite qui est celle du durcissement du mouvement. �Si rien n�est fait dans les deux semaines qui viennent, l�ann�e blanche sera in�vitable�, a soulign� le professeur Djedjelli.