Jadis, Tala Guilef �tait l�un des lieux f�eriques d�Alg�rie le plus visit� et les plus connu, m�me hors de nos fronti�res, c��tait l�un des plus beaux joyaux du Parc du Djurdjura. Situ� sur les hauteurs du Djurdjura, ce site touristique �tait tr�s pris� par des dizaines de milliers de personnes qui repartaient, apr�s chaque visite, subjugu�es et envo�t�es par sa beaut� sp�cifique et son irr�sistible charme au point de ne pas vouloir le quitter. Malheureusement, avec l�av�nement du terrorisme, ce paradis terrestre s�est retrouv� livr� � lui-m�me apr�s un abandon de pr�s de deux d�cennies. Les habitu�s et amoureux de ce site ont h�te de le revoir. Les montagnes enneig�es tout l�hiver offrant un spectacle reposant n�ont jamais quitt� leurs esprits, ils continuent de r�ver de s�y rendre de nouveau. En �t�, la fra�cheur et la verdure qui r�sistent � un ardent soleil font affluer ces gens car, en d�pit de la fonte des neiges qui d�nude les sublimes montagnes de leur manteau blanc, la beaut� et la splendeur des paysages font oublier aux plus malheureux leurs soucis quotidiens et r�chauffe les c�urs. Ce lieu de pr�dilection des amoureux de la nature souffre, h�las, de la solitude et ne comprend pas pourquoi les humains l�ont d�sert� pour un moment aussi long. Cette f�erie, qui faisait, jadis, le bonheur des nombreuses familles en leur procurant de la joie et ga�t�, se retrouve orpheline et solitaire pendant de longues ann�es. Toutefois, ce n�est pas de ga�t� de c�ur que les habitu�s des lieux l�ont d�sert�e. Qui ne voudrait pas (re)go�ter aux d�lices de l�air frais des montagnes, faire des promenades en altitude au milieu des merveilleux rochers, �chapper � la pollution, oublier les bruits assourdissants des villes ? La liste est encore longue. Redorer le blason, terni par le temps et la force des choses, de ce site touristique unique en Alg�rie est une urgence d�autant plus que le tourisme dans notre pays, pourrait jouer un r�le �conomique tr�s important si on lui donnait sa r�elle importance et consid�ration. Faire conna�tre ces lieux paradisiaques � travers la publicit�, � l�instar de tous les pays, est imp�ratif. Pour l�heure, Tala Guilef attend qu�on montre la voie aux visiteurs qui l�ont fuie depuis maintenant des ann�es.