Zorna, majorettes, guirlandes, flonflons, musique � fond et des centaines d�enfants en �bullition ont donn� un cachet festif et convivial � cette matin�e de jeudi. C�est la magnifique plage de Corso qui a accueilli cette f�te d�di�e � la grande bleue pour lui demander cl�mence et fra�cheur pour les estivants. Le wali de Boumerd�s, la directrice du tourisme, la chef de da�ra de Boumerd�s et le P/APC de Corso �taient visiblement satisfaits du d�roulement de la f�te : les uns pour le choix d�une plage de la da�ra de Boumerd�s pour l�ouverture officielle de la saison des baignades dans la wilaya de l�ex-Rocher noir, les autres, pr�cis�ment, pour la r�ussite des pr�paratifs de cette saison. Disons-le, la saison en cours sera probablement nettement meilleure que les pr�c�dentes. On peut � l�heure actuelle conseiller aux citoyens de venir se pr�lasser au bord des 25 plages autoris�es � la baignade dans la wilaya de Boumerd�s sans crainte de d�ception pour cause de salet�s sur les rivages. Si, bien entendu, les services de s�curit� (GN et Police) et la Protection civile qui seront fortement pr�sents, les directions du tourisme, de l�environnement, de la sant� et surtout les BHC (bureaux d�hygi�ne communaux) et les services de nettoiement communaux continuent de travailler sur le m�me rythme sur le terrain, le secteur du tourisme, laiss� compl�tement en jach�re, marquera un point tr�s important pour son avenir. La pr�paration de la saison a �t� prise cette ann�e � bras-le-corps par le wali, Brahim Merad. Il y a moins de quinze jours, il a effectu� en compagnie des responsables concern�s un long p�riple dans les communes baln�aires pour s�enqu�rir des pr�paratifs. A chacune des �tapes de sa visite, il ne manquait pas de donner des instructions fermes. L�application de la loi, la gestion rationnelle des espaces, l�ouverture des acc�s et l�am�lioration des l�hygi�ne revenaient plus souvent dans la liste des instructions donn�es aux responsables locaux. On ne pouvait pas demander aux autorit�s d��liminer toutes les insuffisances cumul�es durant des d�cennies de laxisme et de laisser-aller particuli�rement de la part des APC, mais l��tat des plages de la wilaya s�est nettement am�lior�. 65 milliards de centimes ont �t�, selon nos informations, d�bloqu�s � cet effet. En plus du nettoyage du sable, de nouvelles routes ont �t� ouvertes. Les anciens acc�s ont vu leur �tat am�lior�. Les municipalit�s ont fait un effort en mati�re d�hygi�ne en ville. Les containers qui servaient d�abri, sur le sable, � la Protection civile et aux services de s�curit� ont �t� supprim�s pour laisser place, comme � Boumerd�s, � des constructions en dur. Les loueurs clandestins des tentes ont �t� invit�s de plier bagage. Ce programme donne de bons r�sultats en d�but de saison puisque, contrairement aux ann�es pr�c�dentes, 25 plages (18 en 2008) sont ouvertes � la baignade dans 9 communes (Boudouaou El-Bahri, Corso, Boumerd�s, Th�nia, Zemmouri, Cap-Djinet, Sidi Daoud, Dellys et Afir). C�est l��quivalent de 20 kilom�tres de rivage qui sont s�curis�s pour les baigneurs. Pour la premi�re fois, une organisation s�est mise en place pour la tranquillit� des estivants. En effet, il sera probablement mis fin aux agissements de ces gros bras qui accaparent par la violence ou avec la complicit� des �lus locaux les plages de la wilaya de Boumerd�s ; chaque �t�, ils installent leurs parasols sur toutes plages. Par la suite, ils font fructifier dans l�impunit� totale durant trois mois un v�ritable racket au grand dam des baigneurs et des automobilistes. Effectivement, les responsables tentent d�instaurer de nouvelles r�gles de gestion. D�ailleurs d�s la mise pratique de cette nouvelle organisation, quelques individus se sont pr�sent�s � la direction du tourisme pour faire pressions sur la directrice Mme Bacha Sabrina. Durant la saison qui s�ouvre, des endroits balis�s ont �t� mis en adjudication. C�est une source de revenus substantiels pour l�Etat et les collectivit�s locales. Entre les endroits balis�s conc�d�s aux ench�res, d�autres, plus importants, sont laiss�s � la libre utilisation des baigneurs qui poss�dent leurs propres accessoires ou qui ne souhaitent pas en utiliser. �Nous avons �labor� un cahiers des charges que nous ferons respecter. Nous refusons par exemple des parasols ou des tentes sales ou d�chir�es. Chaque loueur est tenu de respecter l�espace qui lui est attribu� et nous veillerons � cela�, nous dira Mme Bacha. C�est le m�me principe qui r�gira les parkings. �L�automobiliste est en droit d�exiger le ticket�, dira la chef de da�ra de Boumerd�s. Selon elle, pour �carter certains responsables maffieux qui accaparent, avec la complicit� des jeunes oisifs, ces espaces en vue de s�enrichir ill�galement, les parkings pour lequel l�appel d�offres est rest� infructueux seront g�r�s par la r�gie communale qui encaissera les droits de stationnement. Cependant la fermet� des services de s�curit� est n�cessaire pour contribuer � p�renniser ces nouvelles r�gles de gestion. Ce ne sera qu�au b�n�fice des citoyens et du secteur du tourisme. Abachi L. L�APW ouvre le dossier de l�extraction de tuf Les �lus de l�Assembl�e populaire de la wilaya APW de Boumerd�s sont r�volt�s par ce qu�ils consid�rent comme la livraison de poches du territoire de leur wilaya aux barons du tuf et autres g�rants des carri�res d�agr�gats. �C�est scandaleux. Des oliviers mill�naires sont d�truits � Th�nia pour extraire du tuf. La ville situ�e en contre-bas de ces carri�res risque une catastrophe en cas de s�isme ou de fortes chutes de pluies. Il y a dans la wilaya 11 carri�res d�extraction de tuf�, dira M. Mokrani Khaled, �lu du FFS, le premier orateur � ouvrir les hostilit�s sur ce probl�me. En conclusion de son intervention le repr�sentant du FFS interroge l�assistance : �Quels sont les avantages dont b�n�ficient les communes de cette extraction ?� Lors du d�bat sur le bilan annuel de la wilaya, certains repr�sentants du peuple ne sont pas all�s avec le dos de la cuill�re pour d�noncer cette destruction. Un autre �lu RNDiste fait �tat d�extraction des agr�gats et de la destruction du mont de Bouzegza. Selon lui, un charnier a �t� mis � jour et �de plus c�est tout un symbole de la r�volution de Novembre qui est quotidiennement d�truit dans l�impunit� !� Devant la col�re de ses confr�res, le pr�sident Si Youcef a pr�conis� l�instauration d�une commission d�enqu�te sur ce probl�me. Dans sa r�ponse, le directeur de l�industrie et des mines affirme que seules trois carri�res de tuf sont en activit�, dont une � Zemmouri. Il cite la liste des avantages que tirent les communes de l�exploitation de ce mat�riau. Il n�a fait aucune allusion aux nombreuses autres carri�res qui sont r�guli�rement d�nonc�es par des p�titions citoyennes. A priori ses explications n�ont convaincu personne. L�APW ira-t-elle jusqu�au bout pour voir plus clair dans cet �pineux dossier ? A. L. Des aires de jeux transform�es en march� � R�gha�a Le cit� Mafal � R�gha�a est en �bullition depuis que l�APC avait d�cid� de transform�s les aires de jeux en march� aux puces. Pourtant, ces terrains de sports co ont �t� �rig�s en m�moire au b�timent 15 qui s��tait effondr� le 21 mai 2003 lors du s�isme de Boumerd�s. Les habitants sont furieux et ne comprennent rien � cette d�cision.