Les unit�s du groupement de la Gendarmerie nationale d'Oran ont arr�t� 88 immigrants clandestins depuis le 1er juin 2009, date d'entr�e en vigueur du Plan Delphine. De notre envoy� sp�cial � Oran, Tarek Hafid Les services des gardes-c�tes ont intercept�, durant la nuit de samedi � dimanche derniers, un canot pneumatique transportant 18 �migrants clandestins. La petite embarcation a �t� rep�r�e pr�s des �les Habibas, � 24 milles marins des c�tes oranaises. Selon l'enqu�te de la Gendarmerie nationale, qui s'est charg�e de l'arrestation du groupe dans lequel figurent deux femmes, les harraga ont pris la mer � partir de la plage Nedjma. Le service national des gardes-c�tes et les unit�s du groupement de la Gendarmerie nationale d'Oran sont confront�s quotidiennement � ce type d'affaire. �Depuis le lancement du Plan Delphine, qui est intervenu le 1er juin, nous avons trait� 17 affaires d'�migration clandestine. Au total, ce sont 88 individus qui ont �t� arr�t�s et remis � la justice par nos unit�s�, explique le colonel A�ssa Bidel, commandant du groupement de la gendarmerie nationale d'Oran. L'officier fait toutefois la diff�rence entre les cas d'�migration en mer et les tentatives d�jou�es. �La gendarmerie n'a pas comp�tence � intervenir en mer, cette mission est du ressort exclusive des gardes-c�tes. Depuis le 1er juin, 14 affaires de ce type impliquant 31 personnes ont �t� d�jou�es en pleine mer. Durant la m�me p�riode, nos unit�s ont r�ussi � emp�cher trois tentatives d'�migration clandestine. Notre travail consiste � �tre pr�sent en permanence sur les plages pour �viter que les harraga ne prennent la mer. C'est un travail de pr�vention �, souligne le colonel A�ssa Bidel. Selon lui, le renforcement des effectifs de ses unit�s dans le cadre du Plan Delphine est d'un apport significatif dans cette mission de pr�vention. Le bilan semestriel de la Gendarmerie nationale fait ressortir un nombre de 30 affaires d'�migration clandestine trait�es et l'arrestation de 189 individus. Notons que depuis le mois de mars dernier, l'�migration clandestine par voie maritime est punie de 2 � 6 mois de prison ferme en plus d'une amende pouvant atteindre les 60 000 DA. �Sans pr�judice des autres dispositions l�gislatives en vigueur, est puni d�un emprisonnement de deux mois � six mois et d'une amende de 20 000 DA � 60 000 DA ou de l'une de ces deux peines seulement, tout Alg�rien ou �tranger r�sident qui quitte le territoire national d'une fa�on illicite, en utilisant lors de son passage � un poste frontalier terrestre, maritime ou a�rien, des documents falsifi�s ou en usurpant l'identit� d'autrui ou tout autre moyen frauduleux, � l'effet de se soustraire � la pr�sentation de documents officiels requis ou � l'accomplissement de la proc�dure exig�e par les lois et r�glements en vigueur. La m�me peine est applicable � toute personne qui quitte le territoire national en empruntant des lieux de passage autres que les postes frontaliers �, stipule article 175 bis 1 du Code p�nal.