Il faut noter que toutes les d�l�gations �taient satisfaites des conditions d�h�bergement et de restauration et des infrastructures du complexe du 1er -Novembre de Batna avec sa salle de musculation, sa piscine, sa salle couverte pour l�entra�nement et la salle �3 000� pour la comp�tition et ses salons d�honneur pour les officiels et autres athl�tes� Le seul point noir a �t�, si l�on peut dire, l�absence de public pour soutenir les prot�g�s de Ikhedji Mouloud, bien que pour la seconde journ�e, la rencontre face � l�Egypte a connu un certain engouement mais pas au point de remplir la salle. La premi�re explication entre les filles du Nil et celles de l��le Maurice a �t� passionnante � suivre pour juger un peu du niveau de nos futures adversaires en force, en technique et surtout en d�termination. Les Egyptiennes gagnent par trois sets � z�ro, bien que les prot�g�es de Jean- Claude Douce n�aient pas os� aux premier et troisi�me sets. Les Alg�riennes que tout le monde attendait, sont pass�es vite � la d�monstration, en t�moignent les deux premiers (25-13) et (25-7). Mais l�exc�s de confiance a failli leur jouer un mauvais tour. Elles termineront p�niblement le troisi�me set (25-22). C�est ainsi que le suspense s�installa : qui de l�Alg�rie ou de l�Egypte, avec chacune une victoire, sortira vainqueur pour une s�rieuse option en vue d�une qualification. La seconde journ�e verra l��le Maurice signer sa premi�re victoire par trois � z�ro devant une formation sud-africaine entreprenante mais pas efficace. Cette rencontre se termine en moins d�une heure. Pour ce qui est de l�Alg�rie, le temps d��chauffement des athl�tes, la temp�rature monte, le public afflue et enflamme la salle. Les Egyptiennes restent concentr�es. Le premier set sera serr� mais � l�avantage des camarades de Madani (25- 18). Au second, les Alg�riennes perdent leur self-contr�le et beaucoup de services. Les prot�g�es de Naouar Emad en profitent pour marquer et remporter le set (25-20). L�avertissement est pris au s�rieux par les Oulmou, Oukazi, Madani� et surtout le staff technique qui n�a pas manqu� de sermonner les athl�tes. Les filles augmentent la cadence et multiplient les prouesses techniques pour assommer l��quipe adverse en un temps record par 25 � 10. La question qui se pose : vont-elles continuer sur ce m�me rythme ? Le quatri�me set bien qu�entam� par 4-0, sera g�r� par les Alg�riennes face � une grande d�termination des filles du Nil. A 25 � 20, la salle explose de joie, un grand pas est franchi vers la qualification au Mondial. Il reste � prendre au s�rieux l��quipe de l��le Maurice. H. M. R�sultats techniques Premi�re journ�e Egypte-�le Maurice : 3 � 0 / (25-19) - ( 25-14) et ( 25-20) Alg�rie - Afrique du Sud : 3 � 0(25-13)-(25-07) et (25-22) Deuxi�me journ�e Afrique du Sud-�le Maurice : 0-3 / (22-25) - (18-25) et (16-25) Alg�rie-Egypte : 3-1 /( 25-18) - (20-25) - (25-10) et (25-20). ENTRETIEN AVEC HOUAIDA MOUNDI DT � LA CONF�D�RATION AFRICAINE DE VOLLEY-BALL ET REPR�SENTANTE DE LA CONF�D�RATION INTERNATIONALE DE VOLLEY-BALL L�Alg�rie a les moyens d�organiser la Coupe du monde Mme Houa�da Moundi est une ancienne star du volley-ball �gyptien. Elle �tait lib�ro et ma�tre de jeu de l��quipe des Pharaons qui a longtemps domin� la balle haute africaine. En sa qualit� de d�l�gu�e de la FIVB, elle a assur� le contr�le des installations sportives, le lieu d�installation des quatre d�l�gations sportives et celui des officiels, et tous les besoins mat�riels pour l�organisation du tournoi. Elle a r�pondu aux questions du journal avec le tact qu�on conna�t � nos fr�res �gyptiens. Le Soir d�Alg�rie : Madame vous avez jou� un r�le d�terminant dans le d�roulement de ce tournoi ? Mme Moundi : L�accueil qui m�a �t� r�serv� d�s ma descente de l�avion et aussi par le wali de Batna et le directeur de la jeunesse et des sports m�a laiss�e sans voix. Je ne trouve pas les mots pour remercier tout ce monde pour son accueil des plus chaleureux. Qu�en est-il de votre mission � Batna ? En ma qualit� de repr�sentante de la FIVB, j�ai visit� toutes les infrastructures d�accueil et celles devant recevoir la comp�tition. J��tais persuad�e que les Alg�riens ne laisseraient rien au hasard. Les h�tels Salim et Ch�lia offrent toutes les commodit�s pour le repos, la r�cup�ration et l�infrastructure sportive du 1er-Novembre-54 satisfait enti�rement aux exigences de la comp�tition internationale. Je dirais m�me qu�on peut y organiser une Coupe du monde. Est-ce que vous �tes satisfaite de l�organisation mise en place ? Amplement. Les athl�tes sont dans de bonnes conditions de r�cup�ration, une salle pour l�entra�nement dans la salle de la comp�tition, chaque �quipe a son vestiaire, l��quipe m�dicale renforc�e, et surtout un wali et un responsable des sports omnipr�sents. Les officiels sont � la r�sidence de la wilaya, chaque d�l�gation a son v�hicule de transport, ses interpr�tes� Un dernier mot ? Bien que je supporte d�abord l��quipe �gyptienne, je souhaite vivement la qualification de l�Alg�rie qui est la meilleure du continent. Propos recueillis par Houadef M. Satisfaction globale Le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Hachemi Djiar, a effectu� une visite de travail et d�inspection � Batna ce mercredi pour inaugurer plusieurs infrastructures sportives et surtout soutenir et encourager l��quipe nationale de volley-ball dames qui pr�parait le dernier tour qualificatif du championnat du monde 2010 au Japon. Apr�s avoir particip� aux c�t�s des autorit�s locales aux festivit�s de la Journ�e nationale de la police, le ministre s�est rendu � l�h�tel Salim o� la d�l�gation alg�rienne a �lu domicile depuis le 11 du mois en cours pour un regroupement de 10 jours, avant d�entamer la comp�tition face aux EN d�Afrique du Sud, d�Egypte et de l��le Maurice. Le ministre de la Jeunesse et des Sports a longuement discut� avec les athl�tes et particuli�rement Narim�ne Madani (capitaine) et Lydia Oulmou professionnelle en France. �Cette visite du ministre, en plus des conditions mises par le wali de Batna et l�attention accord�e � la d�l�gation alg�rienne et toutes les d�l�gations h�tes par le DJS sont des signes d�encouragement qui nous poussent � nous surpasser afin d�assurer la qualification au Mondial�, a d�clar� l�athl�te du GSP. Apr�s l�inauguration de plusieurs infrastructures sportives et la visite de l�aquapark de Lombarkia et ses 25 attractions, le ministre a assist� � la c�r�monie d�ouverture du tournoi. Apr�s une exhibition de karat�, la pr�sentation de pages d�histoire sur les pays participants, M. El-Hachemi Djiar a donn� le coup d�envoi du tournoi qui a d�but� mercredi entre l�Egypte-�le Maurice, puis Alg�rie-Afrique du Sud, pour se poursuivre avec en deuxi�me journ�e �le Maurice-Afrique du Sud et Alg�rie- Egypte et avec Egypte-Afrique du Sud et �le Maurice- Alg�rie, en troisi�me journ�e, le vendredi. Houadef Mohammed IMPRESSIONS Nawar Emad (�gypte) : �Nous avons souffert surtout du fait que la salle n��tait pas climatis�e, et mes filles n�ont pas l�habitude d��voluer dans de telles conditions. Si on le savait, on aurait pris nos dispositions. Mais cela ne justifie nullement notre d�faite. Nous avons fait de notre mieux face aux meilleures Africaines du moment. Nous connaissons bien les �l�ments de l�EN d�Alg�rie. Mon �quipe est jeune, la moyenne d��ge est de 22 ans, et l��quipe alg�rienne est tr�s exp�riment�e et renferme en son sein des professionnelles �voluant en Europe.� Ikhedji Mouloud (Alg�rie) : �Notre objectif �tait claire, la qualification au Mondial. Ce n�est pas fait, il nous reste un match face � l��le Maurice que nous respectons et que nous prenons tr�s au s�rieux pour �viter toute mauvaise surprise. Apr�s le premier et les filles se sont d�concentr�es et ont perdu le second. Nous avons remis les choses en place pour repartir du bon pied. La qualification n�est pas encore acquise, elle s�arrache sur le terrain.� Mona Badawy (capitaine �gypte) : �Nous avons fait le maximum face � une excellente �quipe d�Alg�rie et son exp�rience a �t� d�terminante. Elle �tait mieux pr�par�e que nous autres. La scolarit� nous accapar�e. D�ailleurs, nous n�avons effectu� notre regroupement qu�en juin dernier.� Madani Narim�ne (capitaine Alg�rie) : �La rencontre a �t� tr�s difficile, et nous avons subi une forte pression. On voulait tellement bien faire qu�on a failli par moments. L�essentiel est que nous avons atteint notre but, la victoire, en attendant de confirmation face � l��le Maurice.�