Tel un d�luge, des pluies torrentielles se sont abattues ce mercredi, dans la matin�e, sur la wilaya d�Oran. Ces averses ont d�but� dans la nuit, avec une densit� moyenne, contrairement aux pluies torrentielles qui se sont produites sans discontinuer aux premi�res lueurs du matin. Amel B. - Oran (Le Soir) - Ces pluies ont provoqu� l�arr�t de toute activit� � Oran, durant plusieurs heures. Forte heureusement, aucune victime n�est � d�plorer, mis � part trois bless�s l�gers suite � des effondrements partiels au niveau du vieux b�ti. Plusieurs quartiers ont �t� priv�s d��lectricit� et de ligne t�l�phonique. Ces pluies ont atteint un cumul de 70 millim�tres, un taux exceptionnel selon les services de la m�t�o. La ville d�Oran a �t� inond�e en plusieurs endroits, pi�geant des centaines d�automobilistes. La circulation routi�re a �t� s�rieusement perturb�e aussi bien au niveau du centre-ville qu�� la p�riph�rie. Des averses qui ont malheureusement co�ncid� avec les travaux entam�s par la Seor, entra�nant des amas de terre et de gravas et formant de la boue, notamment sur la chauss�e. La circulation ayant �t� ferm�e sur plusieurs axes, des fonctionnaires ont eu du mal � rejoindre leur lieu de travail. Les passants et les commer�ants avaient tous les pieds dans l�eau et ont d�, pour la plupart, s�abriter dans les immeubles, en attendant que le ciel se fasse plus cl�ment, et ce jusqu�aux environs de 11 heures, quand les averses se sont calm�es. Par ailleurs, plusieurs tron�ons de routes nationales n�ont pu canaliser le flux des eaux, et les crues ont paralys� plusieurs axes, emp�chant ainsi toute circulation automobile. Au niveau du rond-point d�Emir-Abdelkader et de ceux d�El-Morchid, des 200-Logements et de l�IGMO, l�eau a atteint les 30 cm de hauteur, obligeant les automobilistes � opter pour d�autres issues moins inond�es. Ceux qui se sont aventur�s ont tout simplement �t� bloqu�s et ont d� attendre des heures enti�res pour �tre aid�s par les passants. La densit� de la pluie a n�anmoins permis de nettoyer les rues d�Oran, balayant sur son passage des amas d�ordures. D�s que le ciel s�est montr� plus cl�ment, les agents de la Seor ont investi les lieux, avec pelles et pioches, afin de d�sobstruer la chauss�e des gravas et de la boue et faciliter ainsi la circulation routi�re. Pour leur part, les agents de la Sonelgaz ont entam� la r�paration des installations �lectriques ayant subi des d�g�ts. Des situations plus complexes ont �t� constat�es dans ville. Parmi les principaux axes routiers inond�s par ces averses, les carrefours situ�s au niveau d'Es-Senia, de Sidi-Ma�rouf et des quartiers �Usto� et �Djamel- Eddine� o� une tr�mie submerg�e par les flots a �t� ferm�e � la circulation, en sus de la route donnant acc�s au port d'Oran. Au niveau du rond-point de la cit� Djamel, un semi-remorque et plusieurs voitures sont rest�es bloqu�s. Certains expliquaient cette situation par un affaissement de terrain qui aurait emp�ch� les voitures d�avancer. Les services de la Protection civile ont �t� assaillis par les appels au secours de citoyens habitant le vieux b�ti, qui a �t� envahi par les eaux, et ce durant toute la nuit de mardi � mercredi. La crainte d�effondrements �tait omnipr�sente, au vu des fissures affectant la plupart des habitations, y compris le nouveau b�ti. Les cons�quences de ces pluies torrentielles ont donn� un triste aper�u aux Oranais de ce qui les attend le prochain hiver, car en attendant, les routes sont dans un piteux �tat. Les canalisations n�ont rien � leur envier, les trottoirs sont presque tous � refaire, la gestion des ordures m�nag�res laisse � d�sirer ; quant � l��clairage public, apr�s un Ramadan pass� dans le noir malgr� tous les appels des citoyens, relay�s par la presse, le salut est attendu du GNL 16.