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DECODAGES
Un �tat fort, des investissements priv�s, une ouverture pr�par�e
Publié dans Le Soir d'Algérie le 30 - 09 - 2009


Par Abdelmadjid Bouzidi
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Treize pays qui ont obtenu 7 % de croissance �conomique par an en moyenne durant vingt-cinq ans au moins ont fait l�objet d�une �tude par une commission cr��e en 2006 sous l��gide de la Banque mondiale.
Cette commission d�nomm�e �Croissance et d�veloppement� �tait compos�e de dix-neuf sommit�s et pr�sid�e par le Nobel d��conomie am�ricain Michael Spencer � Robert Slow, un autre Nobel d��conomie, Kamal Dervis (ancien �conomiste en chef de la BM), le gouverneur de la Banque centrale de Chine, celui de la BC d'Indon�sie et d�autres grands �conomistes ont fait partie de cette commission. Cette �tude, qui a dur� dix-huit mois et qui a concern� treize pays : Br�sil, Chine, Cor�e du Sud, Indon�sie, Hong Kong, Japon, Malaisie, Malte, Oman, Botswana, Singapour, Ta�wan, Thailande, est parvenue � des conclusions bien int�ressantes � rappeler. Nous en avons retenu dix.
1/ Il n�y a pas de doctrine et de �mod�le� de croissance et de d�veloppement �conomique valables pour tous les pays. �S�il existait une seule doctrine de croissance valable, nous l�aurions d�couverte�, �crivent les membres de la commission. Chaque pays a des caract�ristiques et une histoire propre dont sa strat�gie de croissance doit tenir compte. Il faut, par cons�quent, �tre pragmatique et coller aux r�alit�s de l��conomie et de la soci�t� qu�on veut transformer et d�velopper.
2/ La croissance forte et soutenue n�appara�t pas spontan�ment. Elle se fabrique patiemment mais avec volont� et d�termination.
3/ La croissance �conomique exige une administration comp�tente, cr�dible et motiv�e. �La croissance r�clame un Etat fort�, �crivent les membres de la commission. Elle exige aussi, soulignent- ils, pour �tre durable, une planification de long terme.
4/ L'ouverture et l�int�gration � l��conomie mondiale sont recommand�es et apparaissent comme des facteurs cl�s de succ�s dans les treize exp�riences �tudi�es. Elles permettent l�importation des technologies et des savoir-faire des autres pays. Mais, pr�cise la commission, l�ouverture se pr�pare par une s�rie de d�cisions appropri�es. Appara�t encore une fois ici, le r�le de l�Etat. D�un autre c�t�, une politique d�exportations est n�cessaire car les strat�gies de croissance qui reposent exclusivement sur la demande int�rieure finissent toujours par atteindre des limites.
5/ L�exp�rience des pays qui ont r�ussi montre qu�il faut cr�er une v�ritable technostructure, c�est-�-dire des cadres comp�tents et bien form�s qu�il faut �couver� et prot�ger et qui doivent subsister aux changements politiques. Ces �quipes de technocrates qu�il faut prot�ger par des lois assurent une certaine m�moire institutionnelle et la continuit� des politiques de d�veloppement.
6/ L��tude men�e sur les treize pays retenus montre bien, selon les membres de la commission, qu�une allocation efficiente des ressources ne peut �tre assur�e que par le march� pour lequel il n�existe pas de substitut efficace connu. Mais, souligne la commission, le march� a besoin d��tre r�gul�, notamment par des institutions qui d�finissent les droits de propri�t�, veillent � l�application des contrats, comblent le d�ficit en informations entre acheteurs et vendeurs.
7/ Ce n�est pas parce que les pouvoirs publics font parfois preuve de maladresses ou se fourvoient qu�ils doivent �tre tenus � l'�cart du processus de d�veloppement.
Au contraire, plus l��conomie cro�t et se d�veloppe, plus une administration publique active et pragmatique a un r�le crucial � jour. Mais le r�le de cr�ation de valeur ajout�e revient au secteur priv�, � l'investissement et � l�entrepreunariat. Les membres de la commission �crivent : �On peut mesurer la croissance du PIB du haut de la for�t macro-�conomique mais c�est dans les sous-bois micro�conomiques que se prennent toutes les d�cisions et que de nouvelles pousses germent et que les bois morts sont balay�s.� Tout se joue dans l�entreprise.
8/ Aucun pays n�enregistre de croissance forte et durable sans maintenir un taux d�investissement public extr�mement �lev� dans les infrastructures, l��ducation et la sant�. Loin d��vincer l�investissement priv�, ces d�penses l�attirent.
9/ Une politique de croissance forte et durable exige des syst�mes de protection sociale qui assurent une source de revenus aux personnes � la recherche d�un emploi et garantissent un acc�s permanent aux services de base. En l�absence de ces politiques de protection sociale, la strat�gie de croissance s��moussera rapidement.
10/ La croissance doit proc�der, de plus en plus, du savoir, de l�innovation et de la diversification du stock de capital physique et humain. Les services doivent aussi occuper une place de plus en plus grande dans l��conomie. Pour r�sumer, la croissance et le d�veloppement exigent :
a) un Etat fort et une planification � long terme... mais...
b) des investissements priv�s et un syst�me �conomique de march�,
c) l�ouverture �conomique mais s�rieusement pr�par�e,
d) une protection sociale pour motiver les producteurs.


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