De toute �vidence, Addadi Amar, pr�sident de la CPE, d�sign� par le CIO, faut-il le rappeler, ne semble pas avoir la t�che facile pour mener � bien la mission dont il a �t� investi, celle d�organiser le renouvellement du COA dans la s�r�nit�. Les derniers d�veloppements ayant rythm� l�actualit� du Comit� olympique alg�rien, notamment le report de l�AG �lective au 7 novembre prochain, soit une semaine plus tard sur son rendez-vous initial, consolident parfaitement cette th�se. Tous les subterfuges sont bons pour gagner du temps. Plus de temps. La question est de savoir pour quelles motivations ? Tout semblait �tre au beau fixe pour la tenue des �lections du COA � la date arr�t�e initialement, � savoir le 31 octobre, mais un petit couac est venu tout remettre en cause. La convocation du corps f�minin par le pr�sident int�rimaire a tout fauss�, obligeant, de fait, Addadi Amar � d�caler encore d�une semaine le conclave �lectif. Pourtant, le CIO consult�, auparavant, avait tranch� les litiges port�s � sa connaissance, entre autres, la question de la repr�sentation des f�d�rations d�escrime, et de cyclisme et le nombre de femmes � admettre lors de l�AG. Concernant les cas des f�d�rations de cyclisme et d�escrime, le CIO a d�cid� que ces derni�res seront repr�sent�es par les directions �lues ant�rieurement au renouvellement des structures et instances sportives (2008) mais d�chues lors du renouvellement des instances sportives nationales au d�but de l�ann�e 2009. Concr�tement, le CIO exige la pr�sence de Na�dji Mohamed au titre de la F�d�ration de cyclisme et celle de Salhi Feriel au titre de celle d�escrime. S�agissant de la repr�sentation f�minine, l�instance olympique internationale a recommand� l�application stricte des statuts du COA tels qu�approuv�s par ses soins. Il se trouve que les derniers statuts du COA approuv�s par le CIO sont ceux adopt�s le 29 novembre 2001, et en mati�re de composante d�AG, telle que stipul� par l�article 7, il est envisag� �2 personnalit�s du sport f�minin, choisies par le pr�sident apr�s avis du comit� ex�cutif�. La repr�sentation f�minine est donc tranch�e et ne souffre aucun �quivoque. Ce n�est pas l�avis de tous� La preuve : une contestation est orchestr�e pour exiger plus de repr�sentantes. L�agitation s�est amplifi�e � travers les voix de certaines personnalit�s sportives qui ont d�cri� cette mesure pourtant statutaire. Il semble que lors des pr�c�dentes AG du COA, le nombre de personnalit�s du sport f�minin ait �t� port� � 13, sans compter celle de Guidouche Zohra, �lue au sein du bureau ex�cutif sortant. Il est �vident que cette inflation n�ob�it pas aux proc�dures statutaires, comme �dict� dans les dispositions de l�article 40 qui stipule que �les pr�sents statuts ne peuvent �tre amend�s qu�� la demande du pr�sident ou de la majorit� des deux-tiers des membres de l�AG�. L�alin�a 1 dudit article est plus explicite puisqu�il est annonc� que �dans tous les cas, et pour l�adoption de tout amendement, il est requis la majorit� des deux-tiers des voix exprim�es �. L�alin�a 2 du m�me article est encore plus tranchant de la sorte qu�il mentionne que �tout changement ult�rieur des statuts tels qu�approuv�s dans leur forme originale par le CIO sera communiqu� � celui-ci avec une demande d�approbation�. Voil� qui est net, clair et pr�cis. Devant cette situation de non-droit jusque-l� en ce qui concerne la repr�sentation f�minine au sein de l�AG du COA, la direction sortante du COA, qui a largement consomm� son mandat, est tenue de r�pondre sur ce passe-droit. A moins qu�elle poss�de des P-V d�assembl�es g�n�rales o� le nombre de personnalit�s f�minines a �t� �dop� avec l�assentiment du CIO ! Si tel est le cas, la contestation devient l�gitime. Mais dans le cas contraire, c�est un faux qui aurait �t� commis � l�endroit de l�AG du COA. Dans l�attente d�une clarification, l�AG �lective du COA a toutes les chances de ne pas se d�rouler le 7 novembre prochain, puisqu�il est attendu de nouveaux d�ploiements. Au fait, la gestion des affaires courantes du COA par la direction sortante n�a-t-elle pas �t� tr�s longue ? S�achemine-t-on vers les �lections sans pour autant ouvrir la parenth�se du bilan sanctionnant une p�riode de plus de 9 mois ?