Posez la question : �Qui dirige la plan�te� � un quelconque citoyen du monde, il vous r�pondra sans coup f�rir �l'Occident�. Effectivement, l'h�g�monie occidentale exerc�e par les Etats-Unis et quelques pays d'Europe de l'Ouest a vu le jour � la fin de la Seconde Guerre mondiale et s'est perp�tu�e jusqu'� l'ann�e 1954, date � laquelle les r�nes furent confi�es � un groupe d'influence dont les membres du comit� directeur sont issus exclusivement du bloc occidental. La cr�ation m�rement r�fl�chie de ce groupe de pression a pour but de d�mystifier l'Occident aux yeux du reste du monde si�geant � l'ONU. Du nom de : Groupe de Bilderberg, ses attributions sont un pr�lude � la mondialisation, ravis� de la connotation p�jorative du terme, il sera repris sous l'appellation de �Globalisation�. Ce groupe s'emploiera � placer les premiers jalons du travail qui portera sur le pi�tinement des hommes et des peuples sous l'effet du �rouleau compresseur� de la mondialisation par la cr�ation de �lobbies� dont l'influence planera sur les d�cisions qui seront prises par l'ensemble des institutions internationales (politique, �conomie, finances, sports, arts...). Le pouvoir des pays les plus puissants de la plan�te ainsi transf�r� en catimini aux �lobbyings�, contribuera, d�s lors, � terminer le travail entrepris, creuser le foss� entre les nantis et les plus d�munis. Les exemples sont nombreux pour ne citer que quelques-uns : - Le pillage syst�matique des ressources de la terre ; - Les d�chets nucl�aires exp�di�s vers des pays du tiers monde pour y �tre enterr�s ; - Le d�mant�lement de gros navires de guerre (porte-avions, sous-marins), dont la forte densit� en amiante (habitacle, coque...), est facteur de nombreux cancers. Cela signifie tout simplement la mis�re accrue du plus grand nombre et le faste insolent des pays industrialis�s. Groupe de Bilderberg (source www.toupie.org) citation : �Le groupe de Bilderberg est un groupe d'influence constitu� de personnalit�s de diff�rents pays, issues du monde des affaires, de l'industrie, des finances, des m�dias, de l'arm�e et de la politique ainsi que de quelques universitaires. Il est n� lors d'une conf�rence qui s'est tenue en 1954 � l'h�tel Bilderberg de Oosterbeek (Pays- Bas) � l'invitation du prince Bernard des Pays-Bas qui en est le cofondateur avec David Rockefeller. Depuis, une conf�rence de 4 jours regroupait environ 120 personnes se tient chaque ann�e dans une ville diff�rente et dans la plus grande discr�tion. Aucune conf�rence de presse n'y est donn�e, les discussions ont lieu � huis clos et les participants qu'on appelle les �Bilderbergers�, ne peuvent y prendre des notes ni faire de d�clarations � la presse. L'objectif initial �tait de renforcer la coop�ration entre les USA et les pays de l'Europe de l'Ouest. Compte tenu du caract�re tr�s confidentiel et discret de ses conf�rences, le groupe de Bilderberg a �t� souvent consid�r� comme une soci�t� secr�te. Les critiques les plus fr�quentes qui lui sont faites sont le caract�re antid�mocratique des d�cisions qui peuvent y �tre prises et l'orchestration de la mondialisation �conomique. Le groupe de Bilderberg serait constitu� d'une organisation en cercles concentriques : - Le comit� consultatif d'une dizaine de membres ; - Le comit� de direction comprenant environ 35 membres, exclusivement Europ�ens et Am�ricains ; - Le cercle ext�rieur compos� de 80 % des participants aux r�unions. A l'issue de chaque r�union, un rapport de synth�se serait diffus� aux grands d�cideurs mondiaux. Plus qu'un lieu de d�cision, le groupe de Bilderberg est en r�alit� un c�nacle de cooptation des �lites d'Am�rique du Nord et d'Europe occidentale, de reconnaissance et d'all�geance. Certains, que l'on nomme les �conspirationnistes�, consid�rent que le groupe de Bilderberg est un gouvernement mondial occulte qui, lors de ces r�unions, prend des d�cisions strat�giques (crises �conomiques, fluctuations mon�taires ou boursi�res, alternance politique...) essentielles pour la gouvernance de la plan�te et cela en dehors de toute l�gitimit� d�mocratique, les orientations seraient alors suivies par les institutions subalternes tels le G8 ou le gouvernement des Etats. Extrait d'un article de Lib�ration du 5 ao�t 2003, Dans les coulisses de Bilderberg. Loin des paillettes du forum de �Davos�, Bilderberg a ses fans. �Davos� c'est moins �litiste, �a vise � travailler les r�seaux. �a creuse moins les sujets, �a laisse juste une impression sur l'�tat d'esprit mondial, r�sume l'un d'eux, douze �ditions � son compteur. Bilderberg, �a va au fond des choses, �a parle g�opolitique, strat�gie. La station des �Grisons�, en Suisse, tient, pour les habitu�s du Bilderberg (les BB�s� pour les initi�s), du raout un peu �trop couru� �une foire�, �un supermarch� avec des stands, du chahut et beaucoup trop de �contestation� souffle Ernest Antoine Seilli�re le patron des patrons fran�ais BB�s� pendant 10 ans chez Bilderberg ; en revanche on est chez �Herm�s� confie Pascal Lamy. Ses membres se veulent les grands des grands de ce monde. La noblesse de la pens�e, pas comme le r�sume un membre influent �A Davos�, on paie pour voir et se faire voir. Au Bilderberg, on y vient pour entendre sans se faire voir�. Fin de citation. Si ce pouvoir mondial occulte existe r�ellement, les peuples des pays qu'on appelle par la langue de bois �pays �mergeants� sont d'embl�e plac�s du c�t� du silence, non seulement par leur mort programm�e mais surtout par leur attachement � l'univers des m�taphores de l'imagerie onusienne et autres institutions internationales.